Pedro gomez
par Ray Ventura
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Pedro Gomez vient de quitter Bahia
En emportant sa petite cuica
Et tous les instruments qu´il faut là-bas
Pour bien accompagner la samba
Car pour bien accompagner la samba
La cuica seule ne suffirait pas
Il faut encore au moins dix trucs comme ça
Pour bien accompagner la samba
Il avait d´abord un pandeiro
Qu´une belle lui avait offert à Rio
Une conga venant du Mexique
Et des bongos venant du Congo
Il avait encore un tambourin
Un p´tit grattoir qui faisait crincrin
Des maracas de la Martinique
Et sa guitare en bois de sapin
Sur le bateau, en le voyant monter,
Le capitaine lui dit : Vous plaisantez!
Êtes-vous bien sûr de ne pas faire d´oubli?
Pedro répondit : Voilà ce qui suit
Un gros tam-tam et deux petits tom-tom
Trois paires de cloches, un p´tit baril de rhum
Et tous les instruments qu´il faut là-bas
Pour bien accompagner la samba
En débarquant, les douaniers français
Le soupçonnèrent d´être contrebandier
Ils mirent deux heures et demie, évidemment
Pour vérifier tous les instruments
Pedro, enfin, arrivant à Paris
Mobilisa au moins quatre taxis
Son perroquet faillit lui échapper
Pour survoler les Champs-Élysées
Engagé à prix d´or au Lido
Il remplaça les vingt-deux gauchos
À lui seul, il mettait tant de rythme
Que toutes les femmes en étaient dingos
Elles lui trouvèrent des trésors cachés
Probablement pour ses gros cachets
Deux mois après, écrasé de dettes
Il commença à tout liquider
Il commença par son pandeiro
Son tambourin et ses petits bongos
Bientôt, ce fut le tour de sa conga
Ses cloches, ses tam-tams et cætera
Ce fut enfin celui du perroquet
Qui lui permit d´acheter son billet
Et Pedro s´en retourna à Bahia
Tout seul avec sa petite cuica {x3}
En emportant sa petite cuica
Et tous les instruments qu´il faut là-bas
Pour bien accompagner la samba
Car pour bien accompagner la samba
La cuica seule ne suffirait pas
Il faut encore au moins dix trucs comme ça
Pour bien accompagner la samba
Il avait d´abord un pandeiro
Qu´une belle lui avait offert à Rio
Une conga venant du Mexique
Et des bongos venant du Congo
Il avait encore un tambourin
Un p´tit grattoir qui faisait crincrin
Des maracas de la Martinique
Et sa guitare en bois de sapin
Sur le bateau, en le voyant monter,
Le capitaine lui dit : Vous plaisantez!
Êtes-vous bien sûr de ne pas faire d´oubli?
Pedro répondit : Voilà ce qui suit
Un gros tam-tam et deux petits tom-tom
Trois paires de cloches, un p´tit baril de rhum
Et tous les instruments qu´il faut là-bas
Pour bien accompagner la samba
En débarquant, les douaniers français
Le soupçonnèrent d´être contrebandier
Ils mirent deux heures et demie, évidemment
Pour vérifier tous les instruments
Pedro, enfin, arrivant à Paris
Mobilisa au moins quatre taxis
Son perroquet faillit lui échapper
Pour survoler les Champs-Élysées
Engagé à prix d´or au Lido
Il remplaça les vingt-deux gauchos
À lui seul, il mettait tant de rythme
Que toutes les femmes en étaient dingos
Elles lui trouvèrent des trésors cachés
Probablement pour ses gros cachets
Deux mois après, écrasé de dettes
Il commença à tout liquider
Il commença par son pandeiro
Son tambourin et ses petits bongos
Bientôt, ce fut le tour de sa conga
Ses cloches, ses tam-tams et cætera
Ce fut enfin celui du perroquet
Qui lui permit d´acheter son billet
Et Pedro s´en retourna à Bahia
Tout seul avec sa petite cuica {x3}