Ce qu'ensemble on a vu
par Rémo Gary
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Je n´irai plus jamais revoir les rues du Caire
Combien de villes ouvertes sont fermées pour moi
Car je ne saurais plus aujourd´hui que me taire
Devant ces monuments où je parlais pour toi
J´ai déjà bien du mal à regarder la Seine
J´ai si peur de n´y voir qu´un grand lit de repos
Au seul nom de Corfou, j´ai des larmes soudaines
Et comme des frissons qui courent sous la peau.
Sans toi, mon bel amour, tous les chemins se ferment
Sans toi, tous les miroirs sont à jamais ternis
Comment mener ma vie sans toi jusqu´à son terme
Parmi tous ces dessins qui ne sont pas finis?
Je me traîne à midi dans le quartier Pigalle
A deux pas de chez nous qui n´est plus que chez moi
Je suis comme un vieux roi qui marche dans les salles
De son palais désert et rêve d´autrefois.
Je n´irai plus jamais revoir les pyramides
Les îles Eléphantines et le couvent perdu
J´y songe d´un seul coup, mes artères se vident
Je ne veux plus revoir ce qu´ensemble on a vu.
Nous avons tant marché dans les rues de Florence
Entre les lauriers roses aux Jardins Boboli
Qu´il me semble parfois, aujourd´hui quand j´y pense
Que les eaux de l´Arno remontent vers Paris
Au long des escaliers des palais de Florence
L´ombre de Michel-Ange et de Donatello
Nous escortait de loin dans le plus grand silence
Jusqu´au chemin de ronde du Palazzo Vecchio
C´est ainsi mon amour que les villes se ferment
Je ne pourrai jamais y retourner sans toi
Je me contenterai de rêves à long terme
Où des statues de marbre auront un peu ta voix
Combien de villes ouvertes sont fermées pour moi
Car je ne saurais plus aujourd´hui que me taire
Devant ces monuments où je parlais pour toi
J´ai déjà bien du mal à regarder la Seine
J´ai si peur de n´y voir qu´un grand lit de repos
Au seul nom de Corfou, j´ai des larmes soudaines
Et comme des frissons qui courent sous la peau.
Sans toi, mon bel amour, tous les chemins se ferment
Sans toi, tous les miroirs sont à jamais ternis
Comment mener ma vie sans toi jusqu´à son terme
Parmi tous ces dessins qui ne sont pas finis?
Je me traîne à midi dans le quartier Pigalle
A deux pas de chez nous qui n´est plus que chez moi
Je suis comme un vieux roi qui marche dans les salles
De son palais désert et rêve d´autrefois.
Je n´irai plus jamais revoir les pyramides
Les îles Eléphantines et le couvent perdu
J´y songe d´un seul coup, mes artères se vident
Je ne veux plus revoir ce qu´ensemble on a vu.
Nous avons tant marché dans les rues de Florence
Entre les lauriers roses aux Jardins Boboli
Qu´il me semble parfois, aujourd´hui quand j´y pense
Que les eaux de l´Arno remontent vers Paris
Au long des escaliers des palais de Florence
L´ombre de Michel-Ange et de Donatello
Nous escortait de loin dans le plus grand silence
Jusqu´au chemin de ronde du Palazzo Vecchio
C´est ainsi mon amour que les villes se ferment
Je ne pourrai jamais y retourner sans toi
Je me contenterai de rêves à long terme
Où des statues de marbre auront un peu ta voix