Une femme assise
par Riff Cohen
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Une femme assise sur un tapis
Sans repas cuit dans un chaudron gris
Les doigts baqués et l´oeil creulé
Les bras ornés d´anneaux argentés
Sa tête hoche de droite à gauche
En mouvement grande hésitation
Aïe aïe aïe
Méfiante de l´inconnu
De l´étranger du non-vu
Méfiante elle garde sa tribu
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Des p´tites brûlures sur ses doigts dorés
Son corsage d´huile d´olive tâché
Sa langue dans sa bouche
Sa bouche où mieux vaut pas tomber
Elle ne connait pas l´alphabet
Dans ses bras le benjamin murmure
Il lui met sa main sur la figure
Sa p´tite sur son sein dehors
Elle se balance comme un ressort
Pour qu´il s´réchauffe et qu´il s´endorme
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Une femme assise sur un tapis
Adossés sur un mur crépis
Une tasse de thé brûlante
Sur une chaise chancelante
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Sans repas cuit dans un chaudron gris
Les doigts baqués et l´oeil creulé
Les bras ornés d´anneaux argentés
Sa tête hoche de droite à gauche
En mouvement grande hésitation
Aïe aïe aïe
Méfiante de l´inconnu
De l´étranger du non-vu
Méfiante elle garde sa tribu
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Des p´tites brûlures sur ses doigts dorés
Son corsage d´huile d´olive tâché
Sa langue dans sa bouche
Sa bouche où mieux vaut pas tomber
Elle ne connait pas l´alphabet
Dans ses bras le benjamin murmure
Il lui met sa main sur la figure
Sa p´tite sur son sein dehors
Elle se balance comme un ressort
Pour qu´il s´réchauffe et qu´il s´endorme
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Une femme assise sur un tapis
Adossés sur un mur crépis
Une tasse de thé brûlante
Sur une chaise chancelante
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini
Elle traverse la ville assise sur son tapis
Comme une jarre remplie de malheur et d´amour infini