Gigi
par Rina Ketty
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Deux grands yeux noirs étonnés
Un minois chiffonné
Gigi,
Une taille faite autour
Ne sachant rien d´ l´amour
Gigi,
A son entrée dans le monde
Elle jouait encore à la ronde
Ma tante ti re li re li re
Comme toutes les gosses de Paris
Elle avait de l´esprit
Gigi,
Et ses tantes le savaient bien
Qui élevaient pour son bien
Gigi,
La grondant quand la gamine
Chantait des rondes enfantines
Ma tante ti re li re lau
Elles lui enseignaient toutes les façons
D´aguicher les garçons
Les plus riches
Comment on montre un mollet rond
En troussant son jupon
Sans quitter pour ça l´air innocent
Que l´on apprécie tant
Chez les femmes
Comment il faut farder ses joues
Et porter ses bijoux
Ses tantes étaient naguère
Des femmes dites légères,
Quand on a l´esprit d´ famille
Il faut plaire de mère en fille
Avec un monsieur très bien
Qu´elle appelait son cousin
Gigi,
Elle patinait sur le lac
Et jouait au trictrac
Gigi,
Elle serait comme une reine
Aurait châteaux en Touraine
Ma tante ti re li re li re
Elle écoutait sans rien dire
Et poussait des soupirs
Gigi,
Non elle n´avait pas rêvé
D´ t´nir le haut du pavé
Gigi,
Elle espérait autre chose
Dans ses rêves bleus et roses
Ma tante ti re li re lau
Elle regardait le cousin en coin
Sans avoir l´air de rien
Et c´est bête
Mais aucun autre homme vraiment
Ne lui plaisait autant
A quoi bon ne penser qu´à l´amour?
Ses tantes, chaque jour
Lui répètent
Tu es, Gigi, ne l´oublie pas,
De celles qu´on n´épouse pas
Elle pleura toute une nuit
Décida d´être à lui
Gigi,
Cabinet particulier
En haut d´un escalier
Tant pis,
Mais il la trouva si belle
Qu´il la ramena chez elle
Et qu´il épousa Gigi,
Ding!
Robe blanche à la mairie
Dong!
C´est Gigi qui se marie.
Un minois chiffonné
Gigi,
Une taille faite autour
Ne sachant rien d´ l´amour
Gigi,
A son entrée dans le monde
Elle jouait encore à la ronde
Ma tante ti re li re li re
Comme toutes les gosses de Paris
Elle avait de l´esprit
Gigi,
Et ses tantes le savaient bien
Qui élevaient pour son bien
Gigi,
La grondant quand la gamine
Chantait des rondes enfantines
Ma tante ti re li re lau
Elles lui enseignaient toutes les façons
D´aguicher les garçons
Les plus riches
Comment on montre un mollet rond
En troussant son jupon
Sans quitter pour ça l´air innocent
Que l´on apprécie tant
Chez les femmes
Comment il faut farder ses joues
Et porter ses bijoux
Ses tantes étaient naguère
Des femmes dites légères,
Quand on a l´esprit d´ famille
Il faut plaire de mère en fille
Avec un monsieur très bien
Qu´elle appelait son cousin
Gigi,
Elle patinait sur le lac
Et jouait au trictrac
Gigi,
Elle serait comme une reine
Aurait châteaux en Touraine
Ma tante ti re li re li re
Elle écoutait sans rien dire
Et poussait des soupirs
Gigi,
Non elle n´avait pas rêvé
D´ t´nir le haut du pavé
Gigi,
Elle espérait autre chose
Dans ses rêves bleus et roses
Ma tante ti re li re lau
Elle regardait le cousin en coin
Sans avoir l´air de rien
Et c´est bête
Mais aucun autre homme vraiment
Ne lui plaisait autant
A quoi bon ne penser qu´à l´amour?
Ses tantes, chaque jour
Lui répètent
Tu es, Gigi, ne l´oublie pas,
De celles qu´on n´épouse pas
Elle pleura toute une nuit
Décida d´être à lui
Gigi,
Cabinet particulier
En haut d´un escalier
Tant pis,
Mais il la trouva si belle
Qu´il la ramena chez elle
Et qu´il épousa Gigi,
Ding!
Robe blanche à la mairie
Dong!
C´est Gigi qui se marie.