Ma saleté d'espérance
par Rocé
lyricscopy.com
Bien que j´ai eu de l´aisance, à partir vers l´inconnu
Je n´aurais pourtant jamais cru, y mettre autant d´excellence
Mon amour-propre comme une lance, pointe vers l´obscur, le tordu
La besogne d´un mec obtus, qui s´abîme de persistance
J´ai bien failli perdre le sens, et beaucoup s´y sont perdus
Combien d´amis elle a eu, celle qu´on nomme désespérance
Pourtant je reste comme en transe, attaché comme un mordu
A cette chose qui épuise, tue, me f´rai déplacer l´immense
J´ai les pieds lourds, l´esprit rance, j´suis épuisé y a plus d´jus
Y a des jours où j´me situe, entre le néant et l´absence
Pourtant encore si j´avance, c´est qu´elle me colle, me pollue
Ma saleté d´espérance
J´aurais voulu m´prélasser, entre divan et télé
Mais y a la sueur qui coule, et les idées qui dérangent
La sueur noie les idées, et je reste un peu lassé
Mais bientôt une vague me saoule, m´aspire, me noie, me démange
Le monde s´est laissé réglé, les foules sont apprivoisées
L´économie est leur Bible, Consommation est leur ange
Et on prie l´esprit Billet, pour qu´il nous laisse épargner
On croit qu´on décroche la lune, avec nos ailes de mésange
Et quand je parle d´mes projets, introuvables chez l´VRP
On dit que je suis endiablé, on dit de moi que je m´enfonce
Finit par dire qu´j´suis taré, fauché j´deviendrais fâché
Avec ma saleté d´espérance
Les maux de tête ont repris, et tous les mots qu´on s´est dit
Nos vieux plans, nos stratégies, valables pour changer trois mondes
On n´y pense plus, on les oublie, on en rit et on sourit
Pourtant dans la tête réside, une voie endormie qui ronfle
Elle sommeille dans un bon lit, à l´édredon bien rempli
Elle s´enfonce dans tant d´replis, qu´son lit ressemble à une tombe
Mais dans mon esprit meurtri, cette vie n´est pas endormie
Son lit doit être fait d´orties, car elle gratte et ça me ronge
Elle m´impose tous ses ennemis, elle m´emmène vers les conflits
Plonge ma tête dans nos vomis, quelles qu´en soient les conséquences
J´ai des tâches d´antipathie, des boutons d´fièvre d´incompris
C´est ma saleté d´espérance
Quand tu entendras c´morceau, ça s´ra parce que je perdure
Ou bien parce que en coup dur, j´l´aurai chanté dans l´métro
Mais s´il passe à la radio, où s´il crache dans ta voiture
Sache qu´à son stade d´écriture, j´tais assis dans un bistro
Refusant de vivre des rimes, préférant vivre d´intérim
Pour laisser libre court à l´art, sans patron, sans révérence
Laissant loin de moi cette frime, qui rend bien médiocrissime
Laissant mes mots d´venir star, révolutionner cette science
Ma plume jouant de l´escrime, pour m´aiguiser dans l´estime
Autant d´efforts m´assassinent, et pourtant j´reste dans la danse
C´est que dans mon malheur prime, mon ami le plus intime
Ma saleté d´espérance
Je n´aurais pourtant jamais cru, y mettre autant d´excellence
Mon amour-propre comme une lance, pointe vers l´obscur, le tordu
La besogne d´un mec obtus, qui s´abîme de persistance
J´ai bien failli perdre le sens, et beaucoup s´y sont perdus
Combien d´amis elle a eu, celle qu´on nomme désespérance
Pourtant je reste comme en transe, attaché comme un mordu
A cette chose qui épuise, tue, me f´rai déplacer l´immense
J´ai les pieds lourds, l´esprit rance, j´suis épuisé y a plus d´jus
Y a des jours où j´me situe, entre le néant et l´absence
Pourtant encore si j´avance, c´est qu´elle me colle, me pollue
Ma saleté d´espérance
J´aurais voulu m´prélasser, entre divan et télé
Mais y a la sueur qui coule, et les idées qui dérangent
La sueur noie les idées, et je reste un peu lassé
Mais bientôt une vague me saoule, m´aspire, me noie, me démange
Le monde s´est laissé réglé, les foules sont apprivoisées
L´économie est leur Bible, Consommation est leur ange
Et on prie l´esprit Billet, pour qu´il nous laisse épargner
On croit qu´on décroche la lune, avec nos ailes de mésange
Et quand je parle d´mes projets, introuvables chez l´VRP
On dit que je suis endiablé, on dit de moi que je m´enfonce
Finit par dire qu´j´suis taré, fauché j´deviendrais fâché
Avec ma saleté d´espérance
Les maux de tête ont repris, et tous les mots qu´on s´est dit
Nos vieux plans, nos stratégies, valables pour changer trois mondes
On n´y pense plus, on les oublie, on en rit et on sourit
Pourtant dans la tête réside, une voie endormie qui ronfle
Elle sommeille dans un bon lit, à l´édredon bien rempli
Elle s´enfonce dans tant d´replis, qu´son lit ressemble à une tombe
Mais dans mon esprit meurtri, cette vie n´est pas endormie
Son lit doit être fait d´orties, car elle gratte et ça me ronge
Elle m´impose tous ses ennemis, elle m´emmène vers les conflits
Plonge ma tête dans nos vomis, quelles qu´en soient les conséquences
J´ai des tâches d´antipathie, des boutons d´fièvre d´incompris
C´est ma saleté d´espérance
Quand tu entendras c´morceau, ça s´ra parce que je perdure
Ou bien parce que en coup dur, j´l´aurai chanté dans l´métro
Mais s´il passe à la radio, où s´il crache dans ta voiture
Sache qu´à son stade d´écriture, j´tais assis dans un bistro
Refusant de vivre des rimes, préférant vivre d´intérim
Pour laisser libre court à l´art, sans patron, sans révérence
Laissant loin de moi cette frime, qui rend bien médiocrissime
Laissant mes mots d´venir star, révolutionner cette science
Ma plume jouant de l´escrime, pour m´aiguiser dans l´estime
Autant d´efforts m´assassinent, et pourtant j´reste dans la danse
C´est que dans mon malheur prime, mon ami le plus intime
Ma saleté d´espérance