Je m'en irai toujours
par Romain Humeau
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Parc´que l´amour est enfant de Bohème et que si tu ne m´aimes pas,
Moi je t´aime
C´est comme l´eau de nos bénitiers aux fronts des crève-la-faim
On simule la pitié mais on pense d´abord à sa propre fin
Parc´que "C´est la vie" disent-ils et que l´on en a qu´une
Que l´on soit transis d´idylle, pistil,
Big Deal, beau, laid, intelligent, con, con comme la thune
Quand sous les voûtes célestes un cauchemar tient nos plumes
Parc´que le jeu du mensonge est le seul pratiqué
Que la merde est icône et se substitue à la vérité
Quand la densité des mots danse la Carmagnole
Et que les actes crashent leurs containers de sens au vol
Je m´en irai toujours.
Parc´que la différence se paie cher,
Que l´ardoise est cassée
Tu n´peux plus rembourser les lambeaux de ma chair,
A ta décharge, comme un atoll froissé
Parce que Dieu n´est pas toujours là
Si tant est qu´il eût été
Parce que Dieu ne décroche pas
Alors à quoi bon s´accrocher
Parce que "ailleurs", ça n´existe pas
Et qu´à trop s´mater le nombril
On finit par perdre pied
Parce que mes mains comptent six doigts,
Et que j´en réserve cinq pour toi
Te caresser, mon amour, ou enculer un nème redneck
Et sa réalité, avec...
Je m´en irai toujours
(Les pom pom girls vous chient des "Ouh!")
Parc´que les ordures portent
un masque de beauté
Que les gros et les grosses
Ont été jugés inadmissibles
Que cet inénarrable hiver a toujours été
Et que les fantasmes passent le mur des possibles
Parc´que l´amour est enfant de Bohème
Et que les Bohémiens ont beau aimer
Que restera-t-il de ce théorème?
Rien de rien, si ce n´est un épitaphe,
taffe, taffe, taffe, fait tourner
Parce que croire en quelqu´un
c´est être naïf, sans filet, sans préservatif
Qu´être naïf, c´est être faible
Et qu´être faible ou trop chétif
Dans une course déja lancée
C´est être mort...
Je m´en irai toujours.
(Les pom pom girls vous chient des "Ouh!")
Moi je t´aime
C´est comme l´eau de nos bénitiers aux fronts des crève-la-faim
On simule la pitié mais on pense d´abord à sa propre fin
Parc´que "C´est la vie" disent-ils et que l´on en a qu´une
Que l´on soit transis d´idylle, pistil,
Big Deal, beau, laid, intelligent, con, con comme la thune
Quand sous les voûtes célestes un cauchemar tient nos plumes
Parc´que le jeu du mensonge est le seul pratiqué
Que la merde est icône et se substitue à la vérité
Quand la densité des mots danse la Carmagnole
Et que les actes crashent leurs containers de sens au vol
Je m´en irai toujours.
Parc´que la différence se paie cher,
Que l´ardoise est cassée
Tu n´peux plus rembourser les lambeaux de ma chair,
A ta décharge, comme un atoll froissé
Parce que Dieu n´est pas toujours là
Si tant est qu´il eût été
Parce que Dieu ne décroche pas
Alors à quoi bon s´accrocher
Parce que "ailleurs", ça n´existe pas
Et qu´à trop s´mater le nombril
On finit par perdre pied
Parce que mes mains comptent six doigts,
Et que j´en réserve cinq pour toi
Te caresser, mon amour, ou enculer un nème redneck
Et sa réalité, avec...
Je m´en irai toujours
(Les pom pom girls vous chient des "Ouh!")
Parc´que les ordures portent
un masque de beauté
Que les gros et les grosses
Ont été jugés inadmissibles
Que cet inénarrable hiver a toujours été
Et que les fantasmes passent le mur des possibles
Parc´que l´amour est enfant de Bohème
Et que les Bohémiens ont beau aimer
Que restera-t-il de ce théorème?
Rien de rien, si ce n´est un épitaphe,
taffe, taffe, taffe, fait tourner
Parce que croire en quelqu´un
c´est être naïf, sans filet, sans préservatif
Qu´être naïf, c´est être faible
Et qu´être faible ou trop chétif
Dans une course déja lancée
C´est être mort...
Je m´en irai toujours.
(Les pom pom girls vous chient des "Ouh!")