L'abattoir
par Saez
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Eteint par tant d´années en lambeaux de souvenirs
Qui flottent, triste drapeau au ciel de mon empire
Et qui sans toi n´est plus que cendres
Des connexions perdues laissées aux satellites
Qui s´en vont de mon coeur, les fréquences qui palpitent
Et des portables au lieu des lettres
Tu vois, je suis pas sûr que le progrès toujours
Fasse progresser l´Homme à part finir tout seul
Y a qu´à voir comment les gens se quittent
Mais ainsi va le monde et ainsi va la vie
Nous courons tous ensemble vers la fin qui nous lie
Que des troupeaux
Vers l´abbatoir
Je t´en prie, finis-moi!
J´en peux plus d´en mourir
Je t´en prie, finis-moi!
J´ai perdu mon sourire
Puisqu´ici, non, plus rien, non, plus rien ne veut rien dire
Quelle prétention avions-nous, nous enfin, de nous dire
Que nous valions, oui, quelque chose?
Dans la rue, c´est encore un autre bourré qui crie
Toute la bêtise humaine pendant que moi, je t´écris
Autant de bêtises que lui
Bientôt, les éboueurs viendront ramasser poubelles
Entre deux vide-ordures, je leur donnerai ce mot
Qui pouvait pas finir en de meilleures mains
L´amour est infidèle et nous tristes fidèles
A l´amour, nous brûlons et nous brûlons nos ailes
De tristes veaux
Vers l´abattoir
Je t´en prie, finis-moi!
J´en peux plus de ramper
Je deviens fou, tu sais
Là, comme un échoué
Oui, je sais, je suis glauque avec mes chansons tristes
Mais j´emmerde le monde et il me le rend bien
C´est un peu comme si nous étions quittes
Toi, l´autre que j´aimais, je te prie maintenant
De finir le travail que tu as commencé
Et, s´il te plaît, avec le sourire
Non, n´aie pas de remords de me donner la mort!
Tu sais, moi avant toi j´en ai piétiné des coeurs
Qui avaient vu en moi ce que j´avais cru voir en toi
Du bourreau au sauveur, de l´agneau au vampire
On est tous un jour l´un, un jour l´autre, c´est le jeu
Qui nous tue puis
Qui fait qu´on vibre
Je t´en prie écris-moi
Donne-moi des nouvelles
Quand je serai en bas
Envoie-les vers le ciel
Qui flottent, triste drapeau au ciel de mon empire
Et qui sans toi n´est plus que cendres
Des connexions perdues laissées aux satellites
Qui s´en vont de mon coeur, les fréquences qui palpitent
Et des portables au lieu des lettres
Tu vois, je suis pas sûr que le progrès toujours
Fasse progresser l´Homme à part finir tout seul
Y a qu´à voir comment les gens se quittent
Mais ainsi va le monde et ainsi va la vie
Nous courons tous ensemble vers la fin qui nous lie
Que des troupeaux
Vers l´abbatoir
Je t´en prie, finis-moi!
J´en peux plus d´en mourir
Je t´en prie, finis-moi!
J´ai perdu mon sourire
Puisqu´ici, non, plus rien, non, plus rien ne veut rien dire
Quelle prétention avions-nous, nous enfin, de nous dire
Que nous valions, oui, quelque chose?
Dans la rue, c´est encore un autre bourré qui crie
Toute la bêtise humaine pendant que moi, je t´écris
Autant de bêtises que lui
Bientôt, les éboueurs viendront ramasser poubelles
Entre deux vide-ordures, je leur donnerai ce mot
Qui pouvait pas finir en de meilleures mains
L´amour est infidèle et nous tristes fidèles
A l´amour, nous brûlons et nous brûlons nos ailes
De tristes veaux
Vers l´abattoir
Je t´en prie, finis-moi!
J´en peux plus de ramper
Je deviens fou, tu sais
Là, comme un échoué
Oui, je sais, je suis glauque avec mes chansons tristes
Mais j´emmerde le monde et il me le rend bien
C´est un peu comme si nous étions quittes
Toi, l´autre que j´aimais, je te prie maintenant
De finir le travail que tu as commencé
Et, s´il te plaît, avec le sourire
Non, n´aie pas de remords de me donner la mort!
Tu sais, moi avant toi j´en ai piétiné des coeurs
Qui avaient vu en moi ce que j´avais cru voir en toi
Du bourreau au sauveur, de l´agneau au vampire
On est tous un jour l´un, un jour l´autre, c´est le jeu
Qui nous tue puis
Qui fait qu´on vibre
Je t´en prie écris-moi
Donne-moi des nouvelles
Quand je serai en bas
Envoie-les vers le ciel