C'était ma femme
par Serge Lama
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J´étais l´enfant le plus laid du quartier
Les filles de joie m´embrassaient par pitié
Je vivais cloîtré ç´en était désolant
Jusqu´à ce jour, jusqu´à ce jour de l´an
Je marchais, tristement à travers prés
Quand brusquement comme par un fait exprès
Je vis surgir troublante à mes côtés
Une créature, devinez qui c´était?
C´était ma femme, c´était ma femme
C´était ma femme que j´avais accostée
C´était ma femme, c´était ma femme
Depuis j´passe mon temps à le regretter.
Tout le monde s´en vint pour me féliciter
Les compliments pleuvaient de tous les côtés
Je vivais heureux, ç´en était insolent
Jusqu´à ce jour, jusqu´à ce jour de l´an
Je marchais solitaire à travers prés
Quand brusquement comme par un fait exprès
Je vis toute nue comme par un jour d´été
Une créature, devinez qui c´était?
C´était ma femme, c´était ma femme
C´était ma femme qui s´extériorisait
C´était ma femme, c´était ma femme
Depuis je suis plus tout seul pour l´apaiser
Du forgeron, du clerc au charcutier
Tout le monde goûta aux appas de ma moitié
Elle maigrissait, elle perdait son allant
Jusqu´à ce jour, jusqu´à ce jour de l´an
On marchait tous les deux à travers prés
Quand brusquement comme par un fait exprès
Comme autrefois j´ai voulu la soulever
Devinez qui est restée sur le pavé?
C´était ma femme, c´était ma femme
C´était ma femme qui était morte épuisée
C´était ma femme, c´était ma femme
Bien entendu ils m´ont tous accusé
Ils m´ont mis dans la prison du quartier
Ils me gardent bien, je suis leur seul prisonnier
Demain je vais mourir avec talent
Au petit jour, au petit jour de l´an
Ils ont dressé l´échafaud dans le pré
J´entends déjà le vent dans les cyprès
Mon âme enfin va pouvoir se sauver
Devinez qui je m´en vais retrouver?
L´âme de ma femme, l´âme de ma femme
Au septième ciel elle a dû s´arrêter
Parmi les flammes, l´enfer des âmes
C´est de faire l´amour pendant l´éternité
Les filles de joie m´embrassaient par pitié
Je vivais cloîtré ç´en était désolant
Jusqu´à ce jour, jusqu´à ce jour de l´an
Je marchais, tristement à travers prés
Quand brusquement comme par un fait exprès
Je vis surgir troublante à mes côtés
Une créature, devinez qui c´était?
C´était ma femme, c´était ma femme
C´était ma femme que j´avais accostée
C´était ma femme, c´était ma femme
Depuis j´passe mon temps à le regretter.
Tout le monde s´en vint pour me féliciter
Les compliments pleuvaient de tous les côtés
Je vivais heureux, ç´en était insolent
Jusqu´à ce jour, jusqu´à ce jour de l´an
Je marchais solitaire à travers prés
Quand brusquement comme par un fait exprès
Je vis toute nue comme par un jour d´été
Une créature, devinez qui c´était?
C´était ma femme, c´était ma femme
C´était ma femme qui s´extériorisait
C´était ma femme, c´était ma femme
Depuis je suis plus tout seul pour l´apaiser
Du forgeron, du clerc au charcutier
Tout le monde goûta aux appas de ma moitié
Elle maigrissait, elle perdait son allant
Jusqu´à ce jour, jusqu´à ce jour de l´an
On marchait tous les deux à travers prés
Quand brusquement comme par un fait exprès
Comme autrefois j´ai voulu la soulever
Devinez qui est restée sur le pavé?
C´était ma femme, c´était ma femme
C´était ma femme qui était morte épuisée
C´était ma femme, c´était ma femme
Bien entendu ils m´ont tous accusé
Ils m´ont mis dans la prison du quartier
Ils me gardent bien, je suis leur seul prisonnier
Demain je vais mourir avec talent
Au petit jour, au petit jour de l´an
Ils ont dressé l´échafaud dans le pré
J´entends déjà le vent dans les cyprès
Mon âme enfin va pouvoir se sauver
Devinez qui je m´en vais retrouver?
L´âme de ma femme, l´âme de ma femme
Au septième ciel elle a dû s´arrêter
Parmi les flammes, l´enfer des âmes
C´est de faire l´amour pendant l´éternité