Le soleil qui brille me réveille
Le réveil me vrille les oreilles
Je baille et je m´habille pareil
Que la veille et que l´avant veille
Je descend au café d´à coté
L´heure du déjeuner est dépassée
D´un café j´aurais du me contenter
Mais l´addition a su m´en dissuader

Personne d´autre que moi n´est plus énervé
Et personne ne me suis pour protester
Combien de temps vais-je encore supporter
De me taire de me taire, quand je me fais taxer

J´ai pas assez pour un café
J´ai publié mes clefs c´est moche
J´ai perdu ma carte d´identité
Et j´ai à peine 3 francs dans ma poche
Je me dirige vers le métro le plus proche
Bien obligé de frauder, je saute le tourniquet
Quand soudain je vois 2 flics qui s´approchent
Le temps d´leur expliquer et je m´fais embarquer

Personne d´autre que moi n´est plus énervé
Et personne ne me suis pour protester
Combien de temps vais-je encore supporter
De me taire de me taire, quand je me fais boxer...

Personne d´autre que moi n´est plus énervé
Et personne ne me suis pour protester
Combien de temps vais-je encore supporter
De me taire de me taire, quand je me fais boxer...

Personne d´autre que moi n´est plus énervé
Et personne ne me suis pour protester
Combien de temps vais-je encore supporter
De me taire de me taire, quand je me fais chasser...

[ Après m´être fait rosser et humilier
Je suis rentré chez ma belle
Me faire aimer c´était la nuit...
Un jour d´été, un jour d´été...