Mon pire ennemi
par Sinik
lyricscopy.com
J´ai fais sa connaissance à Fleury
dans une cellule où j´étais inculpé
il paraitrait qu´il vient du bled
son truc c´est le racket
certains se font dépouiller leur tune
c´est une vraie brute, il a une peau de couleur brune
on me l´a présenté, mais on m´a avertit
on m´a bien dit: "fais attention ne sympathise pas avec lui"
il fait mal au cerveau, c´est un traitre, une salope,
en promenade les bagarres sont de sa faute.
Nous étions trois dans une cellule avec deux lits
bizarre mon co-détenu avait toujours besoin de lui
je regardais les frères, autour de lui ils étaient trop, ils rigolaient,
je me suis dit qu´il était drôle.
s´en était trop, je désirais le rencontrer,
j´étais curieux j´voulais savoir ce qu´il pouvait me raconter.
puis on m´a libéré. de zéro je repars,
j´étais sur et certain de ne plus jamais le revoir.
[Refrain] :
Je traîne avec mon pire ennemi,
je ne sais toujours pas pourquoi je l´apprécie,
pourquoi on l´aime à la téci.
j´ai qu´une envie c´est qu´il me quitte,
qu´on arrête de faire équipe.
quand je le fuis il me suit,
quand je le fume il me quitte.
Je suis revenu au tierquar,
comme une poussière dans un aspirateur
j´ai vu que même chez moi il a des fans et des admirateurs.
les gens le détestent mais reconnaissent l´avoir kiffé,
j´ai été surpris quand je l´ai vu une heure après l´avoir quitté.
Puis j´ai compris qu´il fesait parti de la bande,
qu´il t´aide à remonter la pente, qu´il rapporte plus que la banque.
J´pensais qu´il était cool, j´voulais qu´il m´aide à écrire,
en aucun cas qu´il me rende bête et amaigrit.
... peut me faire oublier une vie aussi stressante,
sa présence est pesante, elle est toujours omniprésente.
J´avais besoin de lui comme beaucoup d´autres,
mais il est rare, son amitié se partage au couteau.
quand il s´absente, dans les tierquar c´est le pétage de plomb
les plus agressifs s´en prennent à leur pétasse de blonde
il s´évapore comme un voleur, me gêne quand je suis au volant
de moins en moins drôle, de plus en plus violent.
[Refrain]
Les années sont passées, ce fils de pute est toujours là,
hier encore j´ai vu un mort à cause de lui dans le journal.
nous sommes en guerre et j´en ai marre,
il se permet de rigoler
quand moi je pleure en la mémoire de ma mémoire.
je le deteste, c´est dur à dire mais je l´ai dans la peau
les policiers me cassent les couillent quand je l´ai dans la poche
ses amis sont dangeureux,
la rumeur dit qu´ils ne font pas de cadeau,
qu´ils ne voyagent que par bateaux.
si j´ai un fils, je lui dirait "si tu le croise ne l´écoute pas
et reste droit si tu veux pas que j´te froisse"
il circule dans les veines, de préférence de nuit,
me persécute et éxécute mon espérance de vie.
à ma gueule au fil du temps ça fait mal,
il change les mals en femelles,
les sportifs en flémards.
c´est un meurtrier,
il a tué ma vie et mon adolescence,
la pire de mes connaissances.
(un nuage de fumé je contient,
dans un simple joint ma rage je contient)
dans une cellule où j´étais inculpé
il paraitrait qu´il vient du bled
son truc c´est le racket
certains se font dépouiller leur tune
c´est une vraie brute, il a une peau de couleur brune
on me l´a présenté, mais on m´a avertit
on m´a bien dit: "fais attention ne sympathise pas avec lui"
il fait mal au cerveau, c´est un traitre, une salope,
en promenade les bagarres sont de sa faute.
Nous étions trois dans une cellule avec deux lits
bizarre mon co-détenu avait toujours besoin de lui
je regardais les frères, autour de lui ils étaient trop, ils rigolaient,
je me suis dit qu´il était drôle.
s´en était trop, je désirais le rencontrer,
j´étais curieux j´voulais savoir ce qu´il pouvait me raconter.
puis on m´a libéré. de zéro je repars,
j´étais sur et certain de ne plus jamais le revoir.
[Refrain] :
Je traîne avec mon pire ennemi,
je ne sais toujours pas pourquoi je l´apprécie,
pourquoi on l´aime à la téci.
j´ai qu´une envie c´est qu´il me quitte,
qu´on arrête de faire équipe.
quand je le fuis il me suit,
quand je le fume il me quitte.
Je suis revenu au tierquar,
comme une poussière dans un aspirateur
j´ai vu que même chez moi il a des fans et des admirateurs.
les gens le détestent mais reconnaissent l´avoir kiffé,
j´ai été surpris quand je l´ai vu une heure après l´avoir quitté.
Puis j´ai compris qu´il fesait parti de la bande,
qu´il t´aide à remonter la pente, qu´il rapporte plus que la banque.
J´pensais qu´il était cool, j´voulais qu´il m´aide à écrire,
en aucun cas qu´il me rende bête et amaigrit.
... peut me faire oublier une vie aussi stressante,
sa présence est pesante, elle est toujours omniprésente.
J´avais besoin de lui comme beaucoup d´autres,
mais il est rare, son amitié se partage au couteau.
quand il s´absente, dans les tierquar c´est le pétage de plomb
les plus agressifs s´en prennent à leur pétasse de blonde
il s´évapore comme un voleur, me gêne quand je suis au volant
de moins en moins drôle, de plus en plus violent.
[Refrain]
Les années sont passées, ce fils de pute est toujours là,
hier encore j´ai vu un mort à cause de lui dans le journal.
nous sommes en guerre et j´en ai marre,
il se permet de rigoler
quand moi je pleure en la mémoire de ma mémoire.
je le deteste, c´est dur à dire mais je l´ai dans la peau
les policiers me cassent les couillent quand je l´ai dans la poche
ses amis sont dangeureux,
la rumeur dit qu´ils ne font pas de cadeau,
qu´ils ne voyagent que par bateaux.
si j´ai un fils, je lui dirait "si tu le croise ne l´écoute pas
et reste droit si tu veux pas que j´te froisse"
il circule dans les veines, de préférence de nuit,
me persécute et éxécute mon espérance de vie.
à ma gueule au fil du temps ça fait mal,
il change les mals en femelles,
les sportifs en flémards.
c´est un meurtrier,
il a tué ma vie et mon adolescence,
la pire de mes connaissances.
(un nuage de fumé je contient,
dans un simple joint ma rage je contient)