Bus family
par Soldat Louis
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Plus elles défilent moins je sais où elles m´entraînent,
Ces lignes blanches de bas-côté d´l´autocar,
Qui du matin nous enlèvent à ceux qu´on aime,
A la solitude, à l´amour d´un soir,
Les yeux rivés sur le bitume, me reviennent,
Mes rêves de gosses et de gloire un peu aussi,
La musique et la route en guise d´oxygène,
Le look, le sourire qui fait craquer les filles,
Je la voulais si fort cette vie infernale,
Comme un défi à l´ennui, un challenge,
Si les concerts ont remplacés les bals,
Il y a toujours ces mêmes lignes blanches.
La horde sauvage on a hissé l´drapeau noir,
En débarquant dans cette ville au bout d´la terre,
On prends nos quartiers dans les murs où ce soir,
On sera pirates, un brin mercenaires,
Les arènes se suivent et parfois se ressemblent,
C´est souvent un peu d´hier aujourd´hui,
Qu´importe si c´est l´diable ou dieu qui nous rassemble,
C´est sans doute écrit, et c´est bien ainsi,
La machine part en live c´est la délivrance,
Telle une déferlante qu´on n´arrête plus,
De tout l´bonheur d´un môme, sa quintessence,
Porté par, et pour autant d´inconnus.
La caravane pliée, quelques signatures,
Quelques baisers qui font rougir parfois,
Puis la photo qui jaunira sur un mur,
Et le bus démarre, prêt à partir déjà,
A bord, on va se le refaire ce voyage,
Quand bien même le même nous attends demain,
Cette amertume de n´être que de passage,
C´est qu´on s´rait bien restés la nuit au moins,
Si ces lignes rappellent au chauffeur qu´il est tard,
Pour moi elles me ramènent à qui je suis,
Au bout du compte juste un môme et sa guitare,
Qui aurait planqué son âme dans son ampli.
Ces lignes blanches de bas-côté d´l´autocar,
Qui du matin nous enlèvent à ceux qu´on aime,
A la solitude, à l´amour d´un soir,
Les yeux rivés sur le bitume, me reviennent,
Mes rêves de gosses et de gloire un peu aussi,
La musique et la route en guise d´oxygène,
Le look, le sourire qui fait craquer les filles,
Je la voulais si fort cette vie infernale,
Comme un défi à l´ennui, un challenge,
Si les concerts ont remplacés les bals,
Il y a toujours ces mêmes lignes blanches.
La horde sauvage on a hissé l´drapeau noir,
En débarquant dans cette ville au bout d´la terre,
On prends nos quartiers dans les murs où ce soir,
On sera pirates, un brin mercenaires,
Les arènes se suivent et parfois se ressemblent,
C´est souvent un peu d´hier aujourd´hui,
Qu´importe si c´est l´diable ou dieu qui nous rassemble,
C´est sans doute écrit, et c´est bien ainsi,
La machine part en live c´est la délivrance,
Telle une déferlante qu´on n´arrête plus,
De tout l´bonheur d´un môme, sa quintessence,
Porté par, et pour autant d´inconnus.
La caravane pliée, quelques signatures,
Quelques baisers qui font rougir parfois,
Puis la photo qui jaunira sur un mur,
Et le bus démarre, prêt à partir déjà,
A bord, on va se le refaire ce voyage,
Quand bien même le même nous attends demain,
Cette amertume de n´être que de passage,
C´est qu´on s´rait bien restés la nuit au moins,
Si ces lignes rappellent au chauffeur qu´il est tard,
Pour moi elles me ramènent à qui je suis,
Au bout du compte juste un môme et sa guitare,
Qui aurait planqué son âme dans son ampli.