Toi l'ami
par Sylvain Lelièvre
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Toi l´ami dont jamais je ne saurai le nom
Toi mon frère inconnu, toi ma sœur anonyme
Toi qui vis dans le noir, toi l´obscur compagnon
Toi pour qui tant de fois j´ai retourné ma rime
Toi qui es là ce soir, qui entends ma chanson
Toi-même qui jamais ne l´entendras peut-être
Qu´importe, mais toi, dont je ne sais rien sinon
Que nous vivrons tous deux sans jamais nous connaître
La vie a ses façons de nous départager
J´aimerais bien parfois te raconter des choses
Comme on le fait le soir, quand on est fatigué
Quand on a sa journée, qu´on a le coeur morose
Nous pourrions simplement nous asseoir et jaser
En écoutant Félix ou Mozart ou Coltrane
Ma femme, vers minuit, t´offrirait du café
La veillée serait longue et courte la semaine
C´est à notre amitié que je chante aujourd´hui
C´est au vin que jamais nous ne boirons ensemble
Je chante à l´impossible et j´en pleure à demi
Mais sache au moins, ce soir, combien je te ressemble
Mais sache au moins, ce soir, tout ce qui nous unit
Sache que nous faisons un peu le même ouvrage
Et qu´à tout prendre, au fond, malgré tout ce qu´on vit
Pareilles sont nos joies, pareilles sont nos rages
Mais que tombent ce soir nos murs et nos parois
Et que, pour un moment, le cours du temps s´arrête
Ce soir, c´est notre fête, allez, tu viens chez moi
C´est le temps de fumer toutes nos cigarettes
Je veux te dire au moins que je marche avec toi
Et que tu n´es pas seul malgré tant de silence
Que par-dessus les mers, les villes et les toits
Se rejoignent nos mains à force d´espérance
Toi mon frère inconnu, toi ma sœur anonyme
Toi qui vis dans le noir, toi l´obscur compagnon
Toi pour qui tant de fois j´ai retourné ma rime
Toi qui es là ce soir, qui entends ma chanson
Toi-même qui jamais ne l´entendras peut-être
Qu´importe, mais toi, dont je ne sais rien sinon
Que nous vivrons tous deux sans jamais nous connaître
La vie a ses façons de nous départager
J´aimerais bien parfois te raconter des choses
Comme on le fait le soir, quand on est fatigué
Quand on a sa journée, qu´on a le coeur morose
Nous pourrions simplement nous asseoir et jaser
En écoutant Félix ou Mozart ou Coltrane
Ma femme, vers minuit, t´offrirait du café
La veillée serait longue et courte la semaine
C´est à notre amitié que je chante aujourd´hui
C´est au vin que jamais nous ne boirons ensemble
Je chante à l´impossible et j´en pleure à demi
Mais sache au moins, ce soir, combien je te ressemble
Mais sache au moins, ce soir, tout ce qui nous unit
Sache que nous faisons un peu le même ouvrage
Et qu´à tout prendre, au fond, malgré tout ce qu´on vit
Pareilles sont nos joies, pareilles sont nos rages
Mais que tombent ce soir nos murs et nos parois
Et que, pour un moment, le cours du temps s´arrête
Ce soir, c´est notre fête, allez, tu viens chez moi
C´est le temps de fumer toutes nos cigarettes
Je veux te dire au moins que je marche avec toi
Et que tu n´es pas seul malgré tant de silence
Que par-dessus les mers, les villes et les toits
Se rejoignent nos mains à force d´espérance