Les miettes
par Thérèse
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Des menottes entourent mes poignets
Des uniformes m´ont enfermée
Dans une pièce sans fenêtre
Sur cette chaise, je suis restée muette
Ils m´ont ouvert le crâne, ont vidé mon cerveau
De toutes les lettres, tous les mots
Ils ont émietté mes humeurs sur la table,
Les ont étendues par couleurs sur des fils
Des mots sans mémoire, mon passé qui défile
Ils n´ont gardé que les mots coupables
Puis avec une balayette,
Sur la table ils ont ramassé les miettes
Les miettes oubliées d´une autre peine
Dans ma tête s´entêtent et font des étincelles
La poussière d´un autre se mêle à la mienne
Et s´écroule dans mes veines lorsqu´ils tiennent les ficelles
Pour recoudre mon crâne avec dans mon cerveau
Des mots en moins, des miettes en trop
Aux barreaux des fenêtres dans mes mots
Ma tête en moins des miettes en trop
Des cachets au cachot
Le sol percute ma tête
Mon crâne s´est ouvert, mon cerveau
S´est vidé de tout son être, de tous ses maux
De fil en années, les aiguilles ont tourné
Fuyant chaque instant pour ne pas y penser,
Le passé me retient, à présent je m´arrête
Suspendue au fil de mes pensées en miettes.
Des uniformes m´ont enfermée
Dans une pièce sans fenêtre
Sur cette chaise, je suis restée muette
Ils m´ont ouvert le crâne, ont vidé mon cerveau
De toutes les lettres, tous les mots
Ils ont émietté mes humeurs sur la table,
Les ont étendues par couleurs sur des fils
Des mots sans mémoire, mon passé qui défile
Ils n´ont gardé que les mots coupables
Puis avec une balayette,
Sur la table ils ont ramassé les miettes
Les miettes oubliées d´une autre peine
Dans ma tête s´entêtent et font des étincelles
La poussière d´un autre se mêle à la mienne
Et s´écroule dans mes veines lorsqu´ils tiennent les ficelles
Pour recoudre mon crâne avec dans mon cerveau
Des mots en moins, des miettes en trop
Aux barreaux des fenêtres dans mes mots
Ma tête en moins des miettes en trop
Des cachets au cachot
Le sol percute ma tête
Mon crâne s´est ouvert, mon cerveau
S´est vidé de tout son être, de tous ses maux
De fil en années, les aiguilles ont tourné
Fuyant chaque instant pour ne pas y penser,
Le passé me retient, à présent je m´arrête
Suspendue au fil de mes pensées en miettes.