L'escalier
par Thomas Fersen
lyricscopy.com
L´escalier tourne
Dans l´immeuble où je perche.
L´escalier monte
Au septième où je crèche.
Quand, dans sa vrille,
Je lâche une bille
À la rambarde,
J´écoute sa cascade
Jusqu´à la rue,
Sa course tordue.
Je lâche un rot
Dans ses anneaux.
Je sonne aux portes
Et mes jambes m´emportent,
L´escalier gronde
Que c´est quand même un monde.
J´habite au 2 rue papillon,
Vous reconnaîtrez la maison.
Chaque nuit,
L´escalier me tourmente.
Dans son puits,
Montent mes eaux dormantes.
Je vois des pièges
Dans ses arpèges.
L´escalier craque,
La concierge me traque.
À coups de trique,
J´apprends la musique:
Leçon de morale
Dans la spirale
Et, dans la cage,
Je promets d´être sage
(Parole d´oiseau
Derrière les barreaux.)
J´habite au 4 rue de la Lune,
Ceci est un couplet nocturne.
Chaque jour
Je grandis de la sorte
Qu´un beau jour,
Je me baisse aux portes.
Quant à l´amour,
Je tourne autour
Dans l´escalier.
Quand elle me dit bonjour,
C´est un rosier
Grimpant dans une tour.
Contre la rampe,
Entre deux lampes
Et entre ses bras,
Je quitte l´âge ingrat.
Sous le riz,
Nous quittons la mairie.
J´habite au 6 rue de la gaieté,
La porte n´est jamais fermée.
Dans l´immeuble où je perche.
L´escalier monte
Au septième où je crèche.
Quand, dans sa vrille,
Je lâche une bille
À la rambarde,
J´écoute sa cascade
Jusqu´à la rue,
Sa course tordue.
Je lâche un rot
Dans ses anneaux.
Je sonne aux portes
Et mes jambes m´emportent,
L´escalier gronde
Que c´est quand même un monde.
J´habite au 2 rue papillon,
Vous reconnaîtrez la maison.
Chaque nuit,
L´escalier me tourmente.
Dans son puits,
Montent mes eaux dormantes.
Je vois des pièges
Dans ses arpèges.
L´escalier craque,
La concierge me traque.
À coups de trique,
J´apprends la musique:
Leçon de morale
Dans la spirale
Et, dans la cage,
Je promets d´être sage
(Parole d´oiseau
Derrière les barreaux.)
J´habite au 4 rue de la Lune,
Ceci est un couplet nocturne.
Chaque jour
Je grandis de la sorte
Qu´un beau jour,
Je me baisse aux portes.
Quant à l´amour,
Je tourne autour
Dans l´escalier.
Quand elle me dit bonjour,
C´est un rosier
Grimpant dans une tour.
Contre la rampe,
Entre deux lampes
Et entre ses bras,
Je quitte l´âge ingrat.
Sous le riz,
Nous quittons la mairie.
J´habite au 6 rue de la gaieté,
La porte n´est jamais fermée.