Le p'tit bonheur
par Véronic Dicaire
lyricscopy.com
C´était un p´tit bonheur que j´avais ramassé
Il était tout en pleurs sur le bord d´un fossé
Quand il m´a vu passe il s´est mis à crier
« Mademoiselle, ramassez-moi, chez vous, ramenez-moi
Mes frères m´ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous me ceuillez point je vais mourrir, quelle ballade
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Mademoiselle, je vous en prie, délivrez-moi de la torture »
J´ai pris le p´tit bonheur, l´ai mis sous mes haillons
J´ai dit « faut pas qu´il meurt viens-t-en dans ma maison »
Alors le p´tit bonheur, a fait sa guérison
Sur le bord de son coeur, y avait une chanson
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal : tout fu oublié
Ma vie de désouvré, j´avais dégout d´la r´commencer
Quand il pleuvait dehors où qu´mes amis faisaient des scènes
J´prenais mon p´tit bonheur et j´lui disais « c´est toi mon prince! »
Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons
C´était le paradis, ça s´voyait sur mon front
Or un matin joli que je sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti sans me tenir la main
J´eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu´il me faisait au fond du coeur
Il s´en allait toujours la tête haute, sans joie sans haine
Comme s´il ne pouvait plus voir le soleil de ma demeure
J´ai bien pensé mourir de chagrin et d´ennui
J´avais cessé de rire, c´était toujours la nuit
Il me restais l´oubli, il me restait l´mépris
Enfin que j´me suis dit : « il me reste la vie »
J´ai repris mon bâton, mes peines, mes deuils et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd´hui quand je vois une fontaine où un jeune homme
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux (x4)
Il était tout en pleurs sur le bord d´un fossé
Quand il m´a vu passe il s´est mis à crier
« Mademoiselle, ramassez-moi, chez vous, ramenez-moi
Mes frères m´ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous me ceuillez point je vais mourrir, quelle ballade
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Mademoiselle, je vous en prie, délivrez-moi de la torture »
J´ai pris le p´tit bonheur, l´ai mis sous mes haillons
J´ai dit « faut pas qu´il meurt viens-t-en dans ma maison »
Alors le p´tit bonheur, a fait sa guérison
Sur le bord de son coeur, y avait une chanson
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal : tout fu oublié
Ma vie de désouvré, j´avais dégout d´la r´commencer
Quand il pleuvait dehors où qu´mes amis faisaient des scènes
J´prenais mon p´tit bonheur et j´lui disais « c´est toi mon prince! »
Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons
C´était le paradis, ça s´voyait sur mon front
Or un matin joli que je sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti sans me tenir la main
J´eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu´il me faisait au fond du coeur
Il s´en allait toujours la tête haute, sans joie sans haine
Comme s´il ne pouvait plus voir le soleil de ma demeure
J´ai bien pensé mourir de chagrin et d´ennui
J´avais cessé de rire, c´était toujours la nuit
Il me restais l´oubli, il me restait l´mépris
Enfin que j´me suis dit : « il me reste la vie »
J´ai repris mon bâton, mes peines, mes deuils et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd´hui quand je vois une fontaine où un jeune homme
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux (x4)