Légion
par Weepers Circus
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Première nausée au grand matin des vivants
À l´ombre du livre, la lumière et le sang
Les chemins portent la foule, la prière mal-pieuse
Les besaces voraces, les chasses pieuses
Seconde larme au grand jour d´une peine à jouir
Et mourir encore en la vue des mauvais rires
Le sot sacrement, le saint regard à l´arrière
Le bouc s´exprime, s´aime et récolte sa terre
[Refrain]
Et l´on dit de moi
Et je dis de moi
Je suis légion, je porte fenaison
Et l´on dit de moi
Et je dis de moi
La brise en lisière, et les blés vocifèrent
Et le fardeau m´écrase, et la procession m´épuise
Et les saisons m´envasent, et le trépas m´enlise…
Troisième blessure au grand soir des imbéciles
A penser la foi chienne comme la sienne docile
L´étendard infâme, vérité dite haute
Mais se ceuille tout en bas, curieuse faute
Dernière affligeance à la grande nuit des cuistres
Se croire en chemin, clouer les rêches épîtres
Les nations imbues en la peste d´elles-mêmes
Je les vois bien enlévrées d´une morve vilaine
[Refrain]
À l´ombre du livre, la lumière et le sang
Les chemins portent la foule, la prière mal-pieuse
Les besaces voraces, les chasses pieuses
Seconde larme au grand jour d´une peine à jouir
Et mourir encore en la vue des mauvais rires
Le sot sacrement, le saint regard à l´arrière
Le bouc s´exprime, s´aime et récolte sa terre
[Refrain]
Et l´on dit de moi
Et je dis de moi
Je suis légion, je porte fenaison
Et l´on dit de moi
Et je dis de moi
La brise en lisière, et les blés vocifèrent
Et le fardeau m´écrase, et la procession m´épuise
Et les saisons m´envasent, et le trépas m´enlise…
Troisième blessure au grand soir des imbéciles
A penser la foi chienne comme la sienne docile
L´étendard infâme, vérité dite haute
Mais se ceuille tout en bas, curieuse faute
Dernière affligeance à la grande nuit des cuistres
Se croire en chemin, clouer les rêches épîtres
Les nations imbues en la peste d´elles-mêmes
Je les vois bien enlévrées d´une morve vilaine
[Refrain]