Quelques grammes
par Xavier Lacouture
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J´attends
Courbatu
Etendu sur mon lit
La douceur de sa peau m´émerveille
Blottie tout contre moi, elle paraît endormie
Mais je sais que la bête sommeille
Si tendre
Si fragile
Et si dure à la fois
Alanguie ou tendue à l´extrême
Elle obtient ce qu´elle veut, ne me laisse pas le choix
Et je vais où son désir l´entraîne
J´ai tout vendu, corps et âme
Pour le démon qui l´habite
J´ai tout perdu, elle programme
Ma vie
Elle ne pèse que quelques grammes
Mais dès qu´elle me sollicite
Me transforme en esclave
Tyrannisé, soumis
Me transforme en esclave
Je la suis
Elle rêve
Elle se dresse
Quand je n´m´y attends pas
Et m´embarque avec elle dans sa quête
Je cède à ses caprices, mais j´avoue que parfois
Je m´demande c´qui lui passe par la tête
J´ai tout vendu, corps et âme
Pour le démon qui l´habite
J´ai tout perdu, elle programme
Ma vie
Quand elle me sollicite
Je deviens moins que rien
Docile, à sa merci
Elle me tient, comme un chien
Je la suis
Têtue
Obstinée
Elle est sans état d´âme
Ne connaît ni l´amour ni la gêne
Pouvoir s´en séparer m´évit´rait bien des drames
Mais je n´en sortirais pas indemne
J´attends
Courbatu
Etendu sur mon lit
Courbatu
Etendu sur mon lit
La douceur de sa peau m´émerveille
Blottie tout contre moi, elle paraît endormie
Mais je sais que la bête sommeille
Si tendre
Si fragile
Et si dure à la fois
Alanguie ou tendue à l´extrême
Elle obtient ce qu´elle veut, ne me laisse pas le choix
Et je vais où son désir l´entraîne
J´ai tout vendu, corps et âme
Pour le démon qui l´habite
J´ai tout perdu, elle programme
Ma vie
Elle ne pèse que quelques grammes
Mais dès qu´elle me sollicite
Me transforme en esclave
Tyrannisé, soumis
Me transforme en esclave
Je la suis
Elle rêve
Elle se dresse
Quand je n´m´y attends pas
Et m´embarque avec elle dans sa quête
Je cède à ses caprices, mais j´avoue que parfois
Je m´demande c´qui lui passe par la tête
J´ai tout vendu, corps et âme
Pour le démon qui l´habite
J´ai tout perdu, elle programme
Ma vie
Quand elle me sollicite
Je deviens moins que rien
Docile, à sa merci
Elle me tient, comme un chien
Je la suis
Têtue
Obstinée
Elle est sans état d´âme
Ne connaît ni l´amour ni la gêne
Pouvoir s´en séparer m´évit´rait bien des drames
Mais je n´en sortirais pas indemne
J´attends
Courbatu
Etendu sur mon lit