Eloge de la cuite
par Yannick Le Nagard
lyricscopy.com
Quand on est à jeun
On compte trop bien ses frangins
On prend les chemins loin du vide
On est lucide
Quand on est à jeun
Les cœurs sont des pruneaux d´Agen
On se cogne toujours trop tôt
Sur le noyau
Quand plus rien ne tourne ici-bas
Vaut-il mieux, à défaut d´espoir
Boire du rouge ou broyer du noir
Lever l´coude ou baisser les bras?
Eloge de la cuite
Ce petit suicide sans suite
Juste tutoyer l´échéance
Sans conséquence
Eloge de la cuite
Quand l´amour s´enfuit comme une truite
Faut parfois noyer le poisson
Dans la boisson
Quand on est bourré
On est mûr pour philosopher
Pour tirer la chasse d´eau d´la tête
On d´vient poète
Quand on est torché
On n´arrive plus trop à marcher
Mais c´est pas grave, vu qu´on sait pas
Où c´est qu´on va!
C´est l´élixir universel
Qui rajeunit les vieux cerveaux
Quand tu crois plus au Père Noël
Tu peux toujours croire au Pernod
Eloge de la cuite
Histoire que nos douleurs s´ébruitent
Pour défaire les nœuds qui ravagent
Nos œsophages
Eloge de la cuite
Qui rend myope autant que presbyte
Et tout devient beau tout à coup
Quand tout est flou
L´alcool ça fait tomber les masques
Et tant pis si on s´paye un casque
Et tant pis si nos bonnes descentes
Nous entraînent sur la mauvaise pente
Eloge de la cuite
L´eau de vie c´est mieux qu´l´eau bénite
Pour aller goûter sans mélange
La part des anges
Eloge de la cuite
Des cow-boys jusqu´aux Moscovites
Et même en Arabie Saoudite
On connaît les mérites
Sans limites
De la cuiiiiiiiiiite
Mettons-nous un bon coup dans l´aile
Et tous ensemble décollons
Vers cet univers parallèle
Où tout le monde a l´air moins con
On compte trop bien ses frangins
On prend les chemins loin du vide
On est lucide
Quand on est à jeun
Les cœurs sont des pruneaux d´Agen
On se cogne toujours trop tôt
Sur le noyau
Quand plus rien ne tourne ici-bas
Vaut-il mieux, à défaut d´espoir
Boire du rouge ou broyer du noir
Lever l´coude ou baisser les bras?
Eloge de la cuite
Ce petit suicide sans suite
Juste tutoyer l´échéance
Sans conséquence
Eloge de la cuite
Quand l´amour s´enfuit comme une truite
Faut parfois noyer le poisson
Dans la boisson
Quand on est bourré
On est mûr pour philosopher
Pour tirer la chasse d´eau d´la tête
On d´vient poète
Quand on est torché
On n´arrive plus trop à marcher
Mais c´est pas grave, vu qu´on sait pas
Où c´est qu´on va!
C´est l´élixir universel
Qui rajeunit les vieux cerveaux
Quand tu crois plus au Père Noël
Tu peux toujours croire au Pernod
Eloge de la cuite
Histoire que nos douleurs s´ébruitent
Pour défaire les nœuds qui ravagent
Nos œsophages
Eloge de la cuite
Qui rend myope autant que presbyte
Et tout devient beau tout à coup
Quand tout est flou
L´alcool ça fait tomber les masques
Et tant pis si on s´paye un casque
Et tant pis si nos bonnes descentes
Nous entraînent sur la mauvaise pente
Eloge de la cuite
L´eau de vie c´est mieux qu´l´eau bénite
Pour aller goûter sans mélange
La part des anges
Eloge de la cuite
Des cow-boys jusqu´aux Moscovites
Et même en Arabie Saoudite
On connaît les mérites
Sans limites
De la cuiiiiiiiiiite
Mettons-nous un bon coup dans l´aile
Et tous ensemble décollons
Vers cet univers parallèle
Où tout le monde a l´air moins con