Eternelle recommencement
par Youssoupha
lyricscopy.com
Ok, j´ai beau brailler sur des dizaines de mesures,
j´peux rien t´dire d´original qu´un autre rappeur t´est jamais dit,
parce que finalement nos plaintes sont les même,
on décrit la même réalité, on dénonce les même problèmes
titre après titre album après album,
au point qu´j´ai l´sentiment que tout ça n´est qu´un éternel recommencement.
C´est pas un genre de gimmick où je m´esclaffe
Là je m´exclame sans timminick
alors cesse tes mimiques je suis pas ton esclave
Moi j´exclame sur beat crasseux comme l´Erika
trop lyrical pour 1 minute de silence quand dieu bless America
Dédicace à mes vers trempés dans la poisse,
j´ai la trempe des poids lourds, le poid des mots qui ont la gouache
Le coeur à gauche comme mon bras, celui qui braque la feuille blanche
J´évite les cobras, les Tony Brasco qui m´branche
Rien qu´je bronche sur le fiasco,
on fait confiance qu´au trafic qui nous finance et pas aux filles qu´on fiance
Comédie humaine, regenedie dans mes échos mènent toujours la même déco
où dieu et l´diable finissent ex aequo
J´m´execute même quand l´cable est exigu
Ma zic en exile zigzag entre les basses et les aigus
J´mélange mes fantasmes et mes peines
comme dans c´rêve où ma semence de nègre fout en cloque cette chienne de Marinne Le Pen
J´deale ma rime en peine et pas d´farine pour les narines en peine
On m´fait la guerre alors qu´j´arrive en paix
J´veux pas qu´on m´empêche d´interpréter
ou prêter ma voix à tout ceux qui sont prêt à tout peter,
tout prêt du bonheur j´ai tant d´mal à l´saisir,
dans ma frénésie l´rap mon anesthésie en dose de 16 mesures
Si j´cause de ciel azur ou d´un monde peace
c´est une injure aux tibétains, aux palestiniens et à leurs supplices
Les yeux s´plissent mais y´a pas d´paroles complaisantes,
tu crois qu´on plaisante dans les récits qu´on présente?
J´représente l´intense brailleur,
moi j´men bat d´la France d´en bas j´représente la France d´ailleurs
Ici on die sans suicide à la Dalida
car d´après eux dans les quartiers y´a qu´des caïds et des Al-Quaeda
Ma ra-caille d´abord
puis les tripes Hip-Hop à tribord et j´combat Babylone à bâbord
Aux abords c´est l´bordel,
quand la horde sème le désordre et met la police hors d´elle
C´est un rap mortel Hip-Hop Blues,
c´est ma cassette qu´on rembobine car elle met de l´hémoglobine sur la blouse
Entre le bitume et la brousse faut que j´prouve
comme à la russe-roulette j´ai que mes boules et pas d´bullet proof
Youssoupha ça sonne trop cainfri pour mes faf
et la negritude en France voilà un sujet qui fache
Etre black c´est 1 don et pas un délit,
ni un délire pour être côté dans l´RNB ma p´tite Ophelie
J´veux pas que les fêlés m´félicitent,
ce qui m´plait c´est faire des couplets que la plèbe plebiscite
Avec l´illicite on flirte,
aubaine pour ceux qui baignent dans la musique qui heurte à la Curt Cobain
Meurtre au Bang-Bang déguisé en bavure,
car en garde à vue on canne les peaux d´ébène-bene, t´as vu
Ta vie c´est pas l´bitume et les rates,
vu les tunes que tu rates en croyant faire fortune en faisant du rap
Rester durable c´est primordial,
mais j´voudrais être prime jusqu´à la mort car j´ai la dalle à un niveau mondial
Oh mon dieu on s´en serait jeté,
car si l´amour est aveugle la haine elle m´a toujours zyeutée
Jeune rejeté, l´état met nos vies entre parenthèse,
quand ça part en couille on dit que c´est parce que nos parents s´taisent
C´est par hantise, par peur du lendemain que mes gens tisent
Rien d´gentil y´a qu´du méchant dans ce que mes gens disent
Le monde n´est qu´une marchandise pour l´occident
qui fait son biz sur la gourmandise et les vices de nos présidents
Eux nous trahissent et deviennent des pompes à fric,
j´ai plus d´amour pour l´shetan que pour certains chefs d´état d´Afrique
J´fais pas d´détails c´est pourquoi que mon rap est stricte
On vit comme du bétail c´est pourquoi mon rap est street
Dans mon script j´ai plus l´temps pour les sentiments,
j´suis tellement dos au mur que ma colonne vertébrale est en ciment
Intensément j´parle vrai pour faire simple,
pas comme ces fous qui faignent la foi en dieu pour faire leurs guerres saintes
Sur les grandes enceintes j´décris un monde infame
car si j´ai peur des flammes j´mettrais pas ma femme enceinte
Laisser une emprunte, faire de mon mieux pour qu´il n´y ai pas d´drame
Car aucun d´nous n´a l´oral d´Abraham
Rien qu´on blâme quand j´bla-blâtte ton blâme,
quand je clame mon blâme et mon âme on veut la brader
Tu sais qu´les bavards bavent sur mon blaze,
blaguent sur mon blaze et à la base j´en suis blazé
Je sais qu´ça va jaser que ça va jacater
et gazer sans tacter et assez décontracter
Rares sont les contrats, nombreuses sont les contraintes
mais nous on a pariés sur notre musique à dix milles contre 1
Viens dans nos contrées avant de dénigrer
comme Sarkozy ce fils de Polonais qui n´aime pas les immigrés
Pour l´avenir j´suis pas confiant
depuis le 21 avril je sais que les Français sont des racistes conscients
Quand tombe le résultat hardcore tout le monde hurle,
mais l´accident électoral est bien sortit des urnes, non?
Parfois j´rap avec mes burnes, parfois j´rap avec ma tête
mais quand j´rap avec mon c½ur ça s´ressent sur mes maquettes
J´suis pas une vedette à maquer le maquis m´a marqué,
j´prend l´mic pour t´estomaquer
Tu m´test au mic et si tu gagnes
c´est la preuve que t´aura appliquer notre art avec la hargne
Le savoir est une arme, maintenant je sais,
et si je verse une larme c´est parce que maintenant je saigne
C´qu´on nous enseigne me sidère,
car on oublie de nous dire que Napoléon était raciste et sanguinaire
Depuis des millénaires ont dit qu´le progres nous libère
du divin jusqu´à s´coire maître de l´univers
Mais c´est fou comme les principes d´un homme s´évanouissent
et que sa foi s´évade face au pouvoir que la Femme à entre ses cuisses
Quand j´use mon QI pour penser au cul,
j´accumule mes lacunes et perd mon temps à en compenser aucune
MC de mauvais augure, j´aimerais écrire sur les belles blondes,
mais putain j´viens du tiers-monde!
Je fais des chansons entières sur notre histoire
soit le monde vu par les yeux d´un bledard devenu banlieusard
Pas d´la poesie pour les beaux-arts,
devant leurs beaux yeux un morceau d´OXMO ne vaut pas Mozart
Le rap est en osmose avec son époque,
le message qu´il porte dérange les porcs qui lui ferment la porte
Sur une portée d´piano j´viens m´étendre
pour ceux qui pensent que le monde est gore seulement depuis le 11 septembre
Sinistre a bien compris c´est quoi l´rap,
faire d´la musique pour un éveil communautaire pour moi c´est ça l´rap
On chante notre sale rage depuis le commencement
mais comme les problèmes sont les même c´est un éternel recommencement...
Ok, j´ai beau brailler sur des dizaines de mesures, j´peux rien t´dire d´original qu´un autre rappeur t´est jamais dit, parce que finalement nos plaintes sont les même, on décrit la même réalité, on dénonce les même problèmes titre après tire album après album, au point qu´j´ai l´sentiment que tout ça n´est qu´un éternel recommencement
j´peux rien t´dire d´original qu´un autre rappeur t´est jamais dit,
parce que finalement nos plaintes sont les même,
on décrit la même réalité, on dénonce les même problèmes
titre après titre album après album,
au point qu´j´ai l´sentiment que tout ça n´est qu´un éternel recommencement.
C´est pas un genre de gimmick où je m´esclaffe
Là je m´exclame sans timminick
alors cesse tes mimiques je suis pas ton esclave
Moi j´exclame sur beat crasseux comme l´Erika
trop lyrical pour 1 minute de silence quand dieu bless America
Dédicace à mes vers trempés dans la poisse,
j´ai la trempe des poids lourds, le poid des mots qui ont la gouache
Le coeur à gauche comme mon bras, celui qui braque la feuille blanche
J´évite les cobras, les Tony Brasco qui m´branche
Rien qu´je bronche sur le fiasco,
on fait confiance qu´au trafic qui nous finance et pas aux filles qu´on fiance
Comédie humaine, regenedie dans mes échos mènent toujours la même déco
où dieu et l´diable finissent ex aequo
J´m´execute même quand l´cable est exigu
Ma zic en exile zigzag entre les basses et les aigus
J´mélange mes fantasmes et mes peines
comme dans c´rêve où ma semence de nègre fout en cloque cette chienne de Marinne Le Pen
J´deale ma rime en peine et pas d´farine pour les narines en peine
On m´fait la guerre alors qu´j´arrive en paix
J´veux pas qu´on m´empêche d´interpréter
ou prêter ma voix à tout ceux qui sont prêt à tout peter,
tout prêt du bonheur j´ai tant d´mal à l´saisir,
dans ma frénésie l´rap mon anesthésie en dose de 16 mesures
Si j´cause de ciel azur ou d´un monde peace
c´est une injure aux tibétains, aux palestiniens et à leurs supplices
Les yeux s´plissent mais y´a pas d´paroles complaisantes,
tu crois qu´on plaisante dans les récits qu´on présente?
J´représente l´intense brailleur,
moi j´men bat d´la France d´en bas j´représente la France d´ailleurs
Ici on die sans suicide à la Dalida
car d´après eux dans les quartiers y´a qu´des caïds et des Al-Quaeda
Ma ra-caille d´abord
puis les tripes Hip-Hop à tribord et j´combat Babylone à bâbord
Aux abords c´est l´bordel,
quand la horde sème le désordre et met la police hors d´elle
C´est un rap mortel Hip-Hop Blues,
c´est ma cassette qu´on rembobine car elle met de l´hémoglobine sur la blouse
Entre le bitume et la brousse faut que j´prouve
comme à la russe-roulette j´ai que mes boules et pas d´bullet proof
Youssoupha ça sonne trop cainfri pour mes faf
et la negritude en France voilà un sujet qui fache
Etre black c´est 1 don et pas un délit,
ni un délire pour être côté dans l´RNB ma p´tite Ophelie
J´veux pas que les fêlés m´félicitent,
ce qui m´plait c´est faire des couplets que la plèbe plebiscite
Avec l´illicite on flirte,
aubaine pour ceux qui baignent dans la musique qui heurte à la Curt Cobain
Meurtre au Bang-Bang déguisé en bavure,
car en garde à vue on canne les peaux d´ébène-bene, t´as vu
Ta vie c´est pas l´bitume et les rates,
vu les tunes que tu rates en croyant faire fortune en faisant du rap
Rester durable c´est primordial,
mais j´voudrais être prime jusqu´à la mort car j´ai la dalle à un niveau mondial
Oh mon dieu on s´en serait jeté,
car si l´amour est aveugle la haine elle m´a toujours zyeutée
Jeune rejeté, l´état met nos vies entre parenthèse,
quand ça part en couille on dit que c´est parce que nos parents s´taisent
C´est par hantise, par peur du lendemain que mes gens tisent
Rien d´gentil y´a qu´du méchant dans ce que mes gens disent
Le monde n´est qu´une marchandise pour l´occident
qui fait son biz sur la gourmandise et les vices de nos présidents
Eux nous trahissent et deviennent des pompes à fric,
j´ai plus d´amour pour l´shetan que pour certains chefs d´état d´Afrique
J´fais pas d´détails c´est pourquoi que mon rap est stricte
On vit comme du bétail c´est pourquoi mon rap est street
Dans mon script j´ai plus l´temps pour les sentiments,
j´suis tellement dos au mur que ma colonne vertébrale est en ciment
Intensément j´parle vrai pour faire simple,
pas comme ces fous qui faignent la foi en dieu pour faire leurs guerres saintes
Sur les grandes enceintes j´décris un monde infame
car si j´ai peur des flammes j´mettrais pas ma femme enceinte
Laisser une emprunte, faire de mon mieux pour qu´il n´y ai pas d´drame
Car aucun d´nous n´a l´oral d´Abraham
Rien qu´on blâme quand j´bla-blâtte ton blâme,
quand je clame mon blâme et mon âme on veut la brader
Tu sais qu´les bavards bavent sur mon blaze,
blaguent sur mon blaze et à la base j´en suis blazé
Je sais qu´ça va jaser que ça va jacater
et gazer sans tacter et assez décontracter
Rares sont les contrats, nombreuses sont les contraintes
mais nous on a pariés sur notre musique à dix milles contre 1
Viens dans nos contrées avant de dénigrer
comme Sarkozy ce fils de Polonais qui n´aime pas les immigrés
Pour l´avenir j´suis pas confiant
depuis le 21 avril je sais que les Français sont des racistes conscients
Quand tombe le résultat hardcore tout le monde hurle,
mais l´accident électoral est bien sortit des urnes, non?
Parfois j´rap avec mes burnes, parfois j´rap avec ma tête
mais quand j´rap avec mon c½ur ça s´ressent sur mes maquettes
J´suis pas une vedette à maquer le maquis m´a marqué,
j´prend l´mic pour t´estomaquer
Tu m´test au mic et si tu gagnes
c´est la preuve que t´aura appliquer notre art avec la hargne
Le savoir est une arme, maintenant je sais,
et si je verse une larme c´est parce que maintenant je saigne
C´qu´on nous enseigne me sidère,
car on oublie de nous dire que Napoléon était raciste et sanguinaire
Depuis des millénaires ont dit qu´le progres nous libère
du divin jusqu´à s´coire maître de l´univers
Mais c´est fou comme les principes d´un homme s´évanouissent
et que sa foi s´évade face au pouvoir que la Femme à entre ses cuisses
Quand j´use mon QI pour penser au cul,
j´accumule mes lacunes et perd mon temps à en compenser aucune
MC de mauvais augure, j´aimerais écrire sur les belles blondes,
mais putain j´viens du tiers-monde!
Je fais des chansons entières sur notre histoire
soit le monde vu par les yeux d´un bledard devenu banlieusard
Pas d´la poesie pour les beaux-arts,
devant leurs beaux yeux un morceau d´OXMO ne vaut pas Mozart
Le rap est en osmose avec son époque,
le message qu´il porte dérange les porcs qui lui ferment la porte
Sur une portée d´piano j´viens m´étendre
pour ceux qui pensent que le monde est gore seulement depuis le 11 septembre
Sinistre a bien compris c´est quoi l´rap,
faire d´la musique pour un éveil communautaire pour moi c´est ça l´rap
On chante notre sale rage depuis le commencement
mais comme les problèmes sont les même c´est un éternel recommencement...
Ok, j´ai beau brailler sur des dizaines de mesures, j´peux rien t´dire d´original qu´un autre rappeur t´est jamais dit, parce que finalement nos plaintes sont les même, on décrit la même réalité, on dénonce les même problèmes titre après tire album après album, au point qu´j´ai l´sentiment que tout ça n´est qu´un éternel recommencement