Aller simple pour l'enfer
par Yves Duteil
lyricscopy.com
On vend l´air pur des grands espaces
Au comptoir du tabac d´en face,
Le Canyon du Colorado
Et nous on fume comme des idiots.
Puisqu´on nous dit : "la drogue est douce",
Pourquoi chercher qui nous y pousse?
Et les mots nous anesthésient
Mieux que l´herbe de Colombie.
L´aventure au bout du mégot,
C´est le rêve au niveau zéro,
Le bonheur au prix le plus cher,
Un aller simple pour l´enfer.
La musique a durci les mœurs.
Le silence est au fond des cœurs
Et l´espérance est au rancart
Comme un vieux film un peu ringard.
On t´a vendu la clé des songes
Pour que tu piques à des mensonges
En te parlant de liberté :
C´était pour mieux t´emprisonner
Mais sans gardien ni mirador,
Pour t´attacher quand tu t´endors
Loin de tes rêves et de tes peurs,
Un gros boulet au fond du cœur.
L´héroïne au bras du héros,
C´est l´espoir au niveau zéro,
Un aller simple pour l´enfer,
Le retour est encore plus cher.
La musique a durci les mœurs.
L´amertume est au fond des cœurs
Et le futur est au rancart,
Comme un vieux film un peu trop noir.
Comment fait-on pour croire encore,
En voyant l´envers du décor,
Que ce monde aujourd´hui ressemble
À celui qu´on rêvait ensemble?
On se dit que la mort est douce
Sans trop chercher qui nous pousse
Et les mots nous anesthésient,
Mieux que l´herbe de Birmanie.
On arrive au bout du rouleau,
Le moral au niveau zéro
Dans l´antichambre d´un enfer
Où l´on voyage en solitaire.
La musique a durci les mœurs,
Mais, pourtant, tout au fond des cœurs,
Il reste encore un fol espoir,
Comme à la fin dans les films un peu ringards.
Au comptoir du tabac d´en face,
Le Canyon du Colorado
Et nous on fume comme des idiots.
Puisqu´on nous dit : "la drogue est douce",
Pourquoi chercher qui nous y pousse?
Et les mots nous anesthésient
Mieux que l´herbe de Colombie.
L´aventure au bout du mégot,
C´est le rêve au niveau zéro,
Le bonheur au prix le plus cher,
Un aller simple pour l´enfer.
La musique a durci les mœurs.
Le silence est au fond des cœurs
Et l´espérance est au rancart
Comme un vieux film un peu ringard.
On t´a vendu la clé des songes
Pour que tu piques à des mensonges
En te parlant de liberté :
C´était pour mieux t´emprisonner
Mais sans gardien ni mirador,
Pour t´attacher quand tu t´endors
Loin de tes rêves et de tes peurs,
Un gros boulet au fond du cœur.
L´héroïne au bras du héros,
C´est l´espoir au niveau zéro,
Un aller simple pour l´enfer,
Le retour est encore plus cher.
La musique a durci les mœurs.
L´amertume est au fond des cœurs
Et le futur est au rancart,
Comme un vieux film un peu trop noir.
Comment fait-on pour croire encore,
En voyant l´envers du décor,
Que ce monde aujourd´hui ressemble
À celui qu´on rêvait ensemble?
On se dit que la mort est douce
Sans trop chercher qui nous pousse
Et les mots nous anesthésient,
Mieux que l´herbe de Birmanie.
On arrive au bout du rouleau,
Le moral au niveau zéro
Dans l´antichambre d´un enfer
Où l´on voyage en solitaire.
La musique a durci les mœurs,
Mais, pourtant, tout au fond des cœurs,
Il reste encore un fol espoir,
Comme à la fin dans les films un peu ringards.