Île dernière
par Zachary Richard
lyricscopy.com
C´était un vendredi après-midi, à la fin du mois de juillet
Le ciel a commencé à noircir et le vent a commencé à souffler
Les pélicans et les cormorans se sont tous mis à terre
Et tout est devenu silencieux comme le fond d´un cimetière
Dans l´hôtel sur le Grand Chenier, le bal allait bon train
Les jolies filles et les beaux galants, insouciants du lendemain
Parmi les éclats de rire et le bruit de cristal des verres
Personne n´imaginait que c´était la fin de l´île Dernière
{Refrain:}
Oh, sauvez mon âme des flammes d´enfer
Oh, sauvez-moi de l´île, de l´Île Dernière
Soudainement sur le coup de minuit arrive une rafale de vent
Ça soufflait si fort que ça a arraché les portes des encadrements
On entendait la mer enragée comme des millions d´abeilles
Les musiciens étaient si surpris qu´ils ont arrêté de jouer
De plus en plus fort le vent soufflait, les lampes étaient toutes éteintes
Les danseurs cherchaient la sortie en se tenant par la main
Mais sur la plage, sous les nuages, on ne trouvait guère refuge
C´était l´ouragan du Yucatan, c´était le grand déluge
{au Refrain}
Le vent soufflait pour des heures de temps, on ne restait guère debout
Les gens étaient si effarouchés qu´ils hurlaient au secours
Parmi les pleurs et les cris poussés, arrive le raz-de-marée
Comme le train du diable à trois étages, auquel rien ne résistait
L´hôtel et tous les habitants étaient emmenés au large
On s´agrippait à n´importe quoi, espérant trouver sauvetage
Une fois le bâtiment redressé, on a monté sur le toit
Mais dans cette nuit, aucun répit, il n´y avait que de l´effroi
Enragés par l´eau salée, arrivent des milliers de serpents
On essayait de les repousser pour protéger les enfants
Mais contre tous ces mocassins, il n´y avait rien à faire
Il n´y avait pas de survivant, cette nuit, sur l´Île Dernière
{au Refrain}
Aujourd´hui, au bout de l´archipel qu´on appelle les Chandeleurs
À vingt-huit degrés de latitude, on entend toujours des pleurs
Tous les marins naviguant dans ces eaux y font une prière
Pour les hommes et les femmes et les p´tits enfants perdus sur l´Île Dernière
Le ciel a commencé à noircir et le vent a commencé à souffler
Les pélicans et les cormorans se sont tous mis à terre
Et tout est devenu silencieux comme le fond d´un cimetière
Dans l´hôtel sur le Grand Chenier, le bal allait bon train
Les jolies filles et les beaux galants, insouciants du lendemain
Parmi les éclats de rire et le bruit de cristal des verres
Personne n´imaginait que c´était la fin de l´île Dernière
{Refrain:}
Oh, sauvez mon âme des flammes d´enfer
Oh, sauvez-moi de l´île, de l´Île Dernière
Soudainement sur le coup de minuit arrive une rafale de vent
Ça soufflait si fort que ça a arraché les portes des encadrements
On entendait la mer enragée comme des millions d´abeilles
Les musiciens étaient si surpris qu´ils ont arrêté de jouer
De plus en plus fort le vent soufflait, les lampes étaient toutes éteintes
Les danseurs cherchaient la sortie en se tenant par la main
Mais sur la plage, sous les nuages, on ne trouvait guère refuge
C´était l´ouragan du Yucatan, c´était le grand déluge
{au Refrain}
Le vent soufflait pour des heures de temps, on ne restait guère debout
Les gens étaient si effarouchés qu´ils hurlaient au secours
Parmi les pleurs et les cris poussés, arrive le raz-de-marée
Comme le train du diable à trois étages, auquel rien ne résistait
L´hôtel et tous les habitants étaient emmenés au large
On s´agrippait à n´importe quoi, espérant trouver sauvetage
Une fois le bâtiment redressé, on a monté sur le toit
Mais dans cette nuit, aucun répit, il n´y avait que de l´effroi
Enragés par l´eau salée, arrivent des milliers de serpents
On essayait de les repousser pour protéger les enfants
Mais contre tous ces mocassins, il n´y avait rien à faire
Il n´y avait pas de survivant, cette nuit, sur l´Île Dernière
{au Refrain}
Aujourd´hui, au bout de l´archipel qu´on appelle les Chandeleurs
À vingt-huit degrés de latitude, on entend toujours des pleurs
Tous les marins naviguant dans ces eaux y font une prière
Pour les hommes et les femmes et les p´tits enfants perdus sur l´Île Dernière