Célosa
par Berthe Sylva
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Version Homme
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir les tiens qui m´attirent
Je crois que cela vaudrait mieux
Je souffrirais moins le martyre
Ah, tes yeux! Il me faut les voir
Me regarder, pleins de tendresse
Lorsque je sais qu´avant le soir
A d´autres iront leurs caresses
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir tes lèvres sourire
Leurs mensonges qui sont pieux
Me sont des supplices le pire
Ne plus voir où se sont posés
Les baisers des amours vénales
Dont tu te plais à te griser
En d´écœurantes saturnales
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir combien tu es belle
Ni que ton cœur est gracieux
A ne point trouver de rebelle
C´est tout ça qui m´a captivé
Alors, si j´en perdais l´image,
Je crois que je serais sauvé
Et que je deviendrais plus sage
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Je ne serais plus sous ton charme
Qui m´est doux et m´est odieux
Et m´a fait verser tant de larmes
Je sais trop qu´on ne peut te voir
Sans, tout de suite, être ta proie
Qu´orgueilleuse de ton pouvoir
Les cœurs que tu prends, tu les broies
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Autour de toi, je pourrais vivre
Sans voir, quand je deviendrais vieux,
Sur tes cheveux tomber le givre
Et je mourrais bien doucement
Gardant la croyance éternelle
Que je fus ton unique amant
Que tu fus toujours jeune et belle
Version Femme
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir les tiens qui m´attirent
Je crois que cela vaudrait mieux
Je souffrirais moins le martyre
Ah, tes yeux! Il me faut les voir
Me regarder, pleins de tendresse
Lorsque je sais qu´avant ce soir
Ils verront une autre maîtresse
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir tes lèvres sourire
Leurs mensonges qui sont pieux
Me sont des supplices le pire
Ne plus voir où se sont posés
Les baisers des amours vénales
Dont tu te plais à te griser
En d´écœurantes saturnales
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir ta beauté de mâle
Tes airs de vainqueur merveilleux
Et ton front si pur et si pâle
C´est pour tout ça que tu m´as plu
Pour ça que tu m´as captivée
Et si je ne te voyais plus
Je crois que je serais sauvée
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Je ne serais plus sous ton charme
Qui m´est doux et m´est odieux
Et m´a fait verser tant de larmes
Je sais trop qu´on ne peut te voir
Sans, tout de suite, être ta proie
Et qu´orgueilleux de ton pouvoir
Les cœurs que tu prends, tu les broies
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Autour de toi, je pourrais vivre
Sans voir, quand tu deviendras vieux,
Sur tes cheveux tomber le givre
Et je m´en irais au tombeau
Gardant l´illusion charmante
Que tu fus toujours jeune et beau
Et que je fus ta seule amante
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir les tiens qui m´attirent
Je crois que cela vaudrait mieux
Je souffrirais moins le martyre
Ah, tes yeux! Il me faut les voir
Me regarder, pleins de tendresse
Lorsque je sais qu´avant le soir
A d´autres iront leurs caresses
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir tes lèvres sourire
Leurs mensonges qui sont pieux
Me sont des supplices le pire
Ne plus voir où se sont posés
Les baisers des amours vénales
Dont tu te plais à te griser
En d´écœurantes saturnales
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir combien tu es belle
Ni que ton cœur est gracieux
A ne point trouver de rebelle
C´est tout ça qui m´a captivé
Alors, si j´en perdais l´image,
Je crois que je serais sauvé
Et que je deviendrais plus sage
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Je ne serais plus sous ton charme
Qui m´est doux et m´est odieux
Et m´a fait verser tant de larmes
Je sais trop qu´on ne peut te voir
Sans, tout de suite, être ta proie
Qu´orgueilleuse de ton pouvoir
Les cœurs que tu prends, tu les broies
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Autour de toi, je pourrais vivre
Sans voir, quand je deviendrais vieux,
Sur tes cheveux tomber le givre
Et je mourrais bien doucement
Gardant la croyance éternelle
Que je fus ton unique amant
Que tu fus toujours jeune et belle
Version Femme
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir les tiens qui m´attirent
Je crois que cela vaudrait mieux
Je souffrirais moins le martyre
Ah, tes yeux! Il me faut les voir
Me regarder, pleins de tendresse
Lorsque je sais qu´avant ce soir
Ils verront une autre maîtresse
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir tes lèvres sourire
Leurs mensonges qui sont pieux
Me sont des supplices le pire
Ne plus voir où se sont posés
Les baisers des amours vénales
Dont tu te plais à te griser
En d´écœurantes saturnales
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Ne plus voir ta beauté de mâle
Tes airs de vainqueur merveilleux
Et ton front si pur et si pâle
C´est pour tout ça que tu m´as plu
Pour ça que tu m´as captivée
Et si je ne te voyais plus
Je crois que je serais sauvée
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Je ne serais plus sous ton charme
Qui m´est doux et m´est odieux
Et m´a fait verser tant de larmes
Je sais trop qu´on ne peut te voir
Sans, tout de suite, être ta proie
Et qu´orgueilleux de ton pouvoir
Les cœurs que tu prends, tu les broies
Si je pouvais n´avoir plus d´yeux
Autour de toi, je pourrais vivre
Sans voir, quand tu deviendras vieux,
Sur tes cheveux tomber le givre
Et je m´en irais au tombeau
Gardant l´illusion charmante
Que tu fus toujours jeune et beau
Et que je fus ta seule amante