Je la veux
par Dufleuve
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J´aimais, avant d´être troupier,
La fille d´un grand jardinier,
Une boulotte timide et sage
Ne s´occupant que d´ jardinage.
Du premier coup d´œil, elle me plut
Mais j´avais le cœur tellement ému
Que je n´osais pas lui dire "J´ vous aime"
Mais j´ pensais tout bas, en moi-même
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour son p´tit jardin,
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour son p´tit terrain,
Pour ses choux-fleurs, sa salade,
Son cœur d´artichaut poivrade.
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour son potiron, ses allées, ses plates-bandes
Et pour son gazon
Qu´avec amour j´arroserai.
Je la veux, je la veux, je la veux
Et puis, je l´aurai.
Un soir, elle grimpa nu-pieds
Dans les branches d´un joli prunier
Et, comme je me trouvais sous l´arbre,
J´ai pu voir ses deux jambes de marbre.
Un peu plus haut, levant les yeux,
J´ai vu tout c´ qu´on voit dans les yeux,
Pendant qu´elle cueillait des belles prunes
J´ murmurais en r´gardant la lune
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour ses jolis fruits,
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour ses pommes d´api,
Pour sa pêche à la peau douce,
Sa fraise cachée dans la mousse.
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour son bigarreau,
Son amande, sa noisette et son abricot
Qu´avec amour je croquerai.
Je la veux, je la veux, je la veux
Et puis, je l´aurai.
A son père, j´ai d´mandé sa main
Y m´ l´a refusée, c´est pas malin
Et comme nous pensions notre affaire,
Nous en avons fait notre affaire.
Derrière l´église un certain soir,
On s´était mis dans un coin noir,
Oui mais depuis cette aventure
La belle n´ peut plus mettre sa ceinture
J´ l´ai voulue, j´ lai voulue, j´ l´ai voulue
C´est bien entendu,
J´ l´ai voulue, j´ lai voulue, j´ l´ai voulue
Pour son prix d´ vertu,
Pour les trésors qu´elle possède,
En m´épousant, elle me cède.
J´ l´ai voulue, j´ lai voulue, j´ l´ai voulue
Pour son p´tit ruisseau,
Pour sa peau, son bassin et son p´tit jet d´eau
Et pour son p´tit turlututu.
J´ l´ai voulue, j´ lai voulue, j´ l´ai voulue
Et puis, je l´ai eue.
La fille d´un grand jardinier,
Une boulotte timide et sage
Ne s´occupant que d´ jardinage.
Du premier coup d´œil, elle me plut
Mais j´avais le cœur tellement ému
Que je n´osais pas lui dire "J´ vous aime"
Mais j´ pensais tout bas, en moi-même
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour son p´tit jardin,
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour son p´tit terrain,
Pour ses choux-fleurs, sa salade,
Son cœur d´artichaut poivrade.
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour son potiron, ses allées, ses plates-bandes
Et pour son gazon
Qu´avec amour j´arroserai.
Je la veux, je la veux, je la veux
Et puis, je l´aurai.
Un soir, elle grimpa nu-pieds
Dans les branches d´un joli prunier
Et, comme je me trouvais sous l´arbre,
J´ai pu voir ses deux jambes de marbre.
Un peu plus haut, levant les yeux,
J´ai vu tout c´ qu´on voit dans les yeux,
Pendant qu´elle cueillait des belles prunes
J´ murmurais en r´gardant la lune
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour ses jolis fruits,
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour ses pommes d´api,
Pour sa pêche à la peau douce,
Sa fraise cachée dans la mousse.
Je la veux, je la veux, je la veux
Pour son bigarreau,
Son amande, sa noisette et son abricot
Qu´avec amour je croquerai.
Je la veux, je la veux, je la veux
Et puis, je l´aurai.
A son père, j´ai d´mandé sa main
Y m´ l´a refusée, c´est pas malin
Et comme nous pensions notre affaire,
Nous en avons fait notre affaire.
Derrière l´église un certain soir,
On s´était mis dans un coin noir,
Oui mais depuis cette aventure
La belle n´ peut plus mettre sa ceinture
J´ l´ai voulue, j´ lai voulue, j´ l´ai voulue
C´est bien entendu,
J´ l´ai voulue, j´ lai voulue, j´ l´ai voulue
Pour son prix d´ vertu,
Pour les trésors qu´elle possède,
En m´épousant, elle me cède.
J´ l´ai voulue, j´ lai voulue, j´ l´ai voulue
Pour son p´tit ruisseau,
Pour sa peau, son bassin et son p´tit jet d´eau
Et pour son p´tit turlututu.
J´ l´ai voulue, j´ lai voulue, j´ l´ai voulue
Et puis, je l´ai eue.