La valse des pruneaux
par Villemer-Delormel (parolier)
lyricscopy.com
Sans musique
La valse des pruneaux
- 1 -
Je fus jadis premier solo trombone
Aux Bouffes du Nord dans l´faubourg Saint-Martin
Une épicière, fort superbe personne
Pour mes ch´veux blonds eut un soir le béguin.
Elle mangeait des pruneaux à l´orchestre
Elle m´en offrit qu´étaient frais et beaux
L´soir en songeant à cet ange terrestre
Je composai la valse des pruneaux
La la la la la la la la la. (bis)
- 2 -
Elle demeurait dans son arrière-boutique
Moi je logeais au fond du corridor
Dès le matin avant qu´vienne la pratique
J´entrais chez elle, elle pionçait encore.
Elle était là, devant moi, calme et pure
Je m´approchais tout près d´ses rideaux
Et d´mon trombone embouchant l´embouchure
Je lui jouais la valse des pruneaux.
La la la la la la la la la. (bis)
- 3 -
Un mois après, elle était infidèle
Car un beau jour par un matin pluvieux
Elle épousait l´premier garçon d´chez elle
Quand à minuit ils rentrèrent chez eux
Dans leur logis derrière la persienne
J´les entendais s´dire des noms d´oiseaux
Elle l´appelait: mon p´tit lapin d´garenne
En lui chantant la valse des pruneaux.
La la la la la la la la la. (bis)
- 4 -
Depuis ce jour j´ai parcouru le monde
Cherchant un coeur qui comprendrait le mien
Mais rien n´a pu sur terre ni sur l´onde
Cicatriser le pauvre musicien.
L´hiver je donne des cours à domicile
Quand vient l´été, j´vais dans les Villes d´eaux
À ceux qu´ont pas la digestion facile
Je joue encore la valse des pruneaux.
La la la la la la la la la. (bis)
- 5 -
De son amour comme un gage fidèle
J´ai conservé les noyaux sur mon coeur
C´est tout, tout, tout ce qui me reste d´elle
Ils ont pour moi le charme d´une fleur.
Mais s´il était quelqu´ aimable personne
Dont le coeur tendre aime mes solos
Qu´elle m´écrive un mot d´sa main mignonne
J´lui dédierai la valse des pruneaux.
La la la la la la la la la. (bis)
Paroles: Villemer-Delormel
Musique: Pourny
La valse des pruneaux
- 1 -
Je fus jadis premier solo trombone
Aux Bouffes du Nord dans l´faubourg Saint-Martin
Une épicière, fort superbe personne
Pour mes ch´veux blonds eut un soir le béguin.
Elle mangeait des pruneaux à l´orchestre
Elle m´en offrit qu´étaient frais et beaux
L´soir en songeant à cet ange terrestre
Je composai la valse des pruneaux
La la la la la la la la la. (bis)
- 2 -
Elle demeurait dans son arrière-boutique
Moi je logeais au fond du corridor
Dès le matin avant qu´vienne la pratique
J´entrais chez elle, elle pionçait encore.
Elle était là, devant moi, calme et pure
Je m´approchais tout près d´ses rideaux
Et d´mon trombone embouchant l´embouchure
Je lui jouais la valse des pruneaux.
La la la la la la la la la. (bis)
- 3 -
Un mois après, elle était infidèle
Car un beau jour par un matin pluvieux
Elle épousait l´premier garçon d´chez elle
Quand à minuit ils rentrèrent chez eux
Dans leur logis derrière la persienne
J´les entendais s´dire des noms d´oiseaux
Elle l´appelait: mon p´tit lapin d´garenne
En lui chantant la valse des pruneaux.
La la la la la la la la la. (bis)
- 4 -
Depuis ce jour j´ai parcouru le monde
Cherchant un coeur qui comprendrait le mien
Mais rien n´a pu sur terre ni sur l´onde
Cicatriser le pauvre musicien.
L´hiver je donne des cours à domicile
Quand vient l´été, j´vais dans les Villes d´eaux
À ceux qu´ont pas la digestion facile
Je joue encore la valse des pruneaux.
La la la la la la la la la. (bis)
- 5 -
De son amour comme un gage fidèle
J´ai conservé les noyaux sur mon coeur
C´est tout, tout, tout ce qui me reste d´elle
Ils ont pour moi le charme d´une fleur.
Mais s´il était quelqu´ aimable personne
Dont le coeur tendre aime mes solos
Qu´elle m´écrive un mot d´sa main mignonne
J´lui dédierai la valse des pruneaux.
La la la la la la la la la. (bis)
Paroles: Villemer-Delormel
Musique: Pourny