Autrefois
by Béatrice Lapierre-Latour
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{Lui:}
Lorsque autrefois nous jouions dans la plaine
Alors que nous étions petits enfants,
Toi tout en bleu dans ta robe d´indienne,
Moi tout en gris en étoffe d´habitant,
Courant pieds nus, nous amusant sans cesse,
Les jours passaient avec rapidité
Nous étions jeunes, pourtant, je le confesse
Déjà, pour toi j´avais de l´amitié
{Elle:}
Un peu plus tard quand je devins grandette
Et que tous deux nous eûmes à travailler
Au r´tour des foins, dans ta grande charrette
Que de chansons n´avons-nous pas chantées!
Ton cheval rouge qui semblait nous comprendre
Allait lent´ment et sans qu´il soit mené
Je me souviens qu´ tu n´ manquais jamais d´ prendre
À la cachette un bien tendre baiser
{Lui:}
Après l´ souper, en habit du dimanche,
Chez vous j´ venais tous les jours de l´année
Je me rappelle votre jolie maison blanche
Et de ton père l´accueil hospitalier
Les gens du Rang, c´était une coutume,
Venaient souvent faire un p´tit bout d´ veillée
Les hommes prenaient quelque chose pour leur rhume
Aux créatures disant "A votre santé!"
{Elle:}
C´était alors le gai moment des danses,
Des rigodons, des sets, des gigues carrées
Des violoneux, des chanteurs de romances
Ah, dans c´ temps-là on savait s´amuser!
À mon père, un jour, tu fis la grande demande
Deux mois plus tard, nous étions mariés
{Ensemble:}
Depuis ce jour, félicité plus grande
Dans aucun cœur n´a jamais existé!
Lorsque autrefois nous jouions dans la plaine
Alors que nous étions petits enfants,
Toi tout en bleu dans ta robe d´indienne,
Moi tout en gris en étoffe d´habitant,
Courant pieds nus, nous amusant sans cesse,
Les jours passaient avec rapidité
Nous étions jeunes, pourtant, je le confesse
Déjà, pour toi j´avais de l´amitié
{Elle:}
Un peu plus tard quand je devins grandette
Et que tous deux nous eûmes à travailler
Au r´tour des foins, dans ta grande charrette
Que de chansons n´avons-nous pas chantées!
Ton cheval rouge qui semblait nous comprendre
Allait lent´ment et sans qu´il soit mené
Je me souviens qu´ tu n´ manquais jamais d´ prendre
À la cachette un bien tendre baiser
{Lui:}
Après l´ souper, en habit du dimanche,
Chez vous j´ venais tous les jours de l´année
Je me rappelle votre jolie maison blanche
Et de ton père l´accueil hospitalier
Les gens du Rang, c´était une coutume,
Venaient souvent faire un p´tit bout d´ veillée
Les hommes prenaient quelque chose pour leur rhume
Aux créatures disant "A votre santé!"
{Elle:}
C´était alors le gai moment des danses,
Des rigodons, des sets, des gigues carrées
Des violoneux, des chanteurs de romances
Ah, dans c´ temps-là on savait s´amuser!
À mon père, un jour, tu fis la grande demande
Deux mois plus tard, nous étions mariés
{Ensemble:}
Depuis ce jour, félicité plus grande
Dans aucun cœur n´a jamais existé!