Silences
by Bernard Lavilliers
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Dans la rue juste à côté, tout parait si calme
On peut dire que c´est l´été, qui berce sa palme
On peut dire que c´est l´enfer, qui te déshabille
Et la honte qui te serre...
Dans la rue juste à côté, une femme pleure
Les yeux creux, le dos courbé,
Une femme a peur
Un enfant au regard vide, va, rasant les murs
Il ne joue pas, il se ride
[Refrain:]
De l´autre côté de la rue, des nombres impairs
Hors de portée de vue
Y´a ce mystère
Plus le soleil est dur, plus l´ombre est noire
De l´autre côté du mur, le désespoir...
Dans la rue juste à côté, un drame quotidien
Le silence est bien plombé, on parle de rien
Je sens bien que tout se sait, même le pire
Dans le silence, emmurré...
Dans la rue juste à côté, je veux que t´y penses
Y´a une femme au dos courbé, dans l´indifférence
Elle ne dit rien, elle a peur
Juste au bord du vide
Et son fils attend son heure...
[Refrain:]
De l´autre côté de la rue, des nombres impairs
Hors de portée de vue
Y´a ce mystère
Plus le soleil est dur, plus l´ombre est noire
De l´autre côté du mur, le désespoir...
On peut dire que c´est l´été, qui berce sa palme
On peut dire que c´est l´enfer, qui te déshabille
Et la honte qui te serre...
Dans la rue juste à côté, une femme pleure
Les yeux creux, le dos courbé,
Une femme a peur
Un enfant au regard vide, va, rasant les murs
Il ne joue pas, il se ride
[Refrain:]
De l´autre côté de la rue, des nombres impairs
Hors de portée de vue
Y´a ce mystère
Plus le soleil est dur, plus l´ombre est noire
De l´autre côté du mur, le désespoir...
Dans la rue juste à côté, un drame quotidien
Le silence est bien plombé, on parle de rien
Je sens bien que tout se sait, même le pire
Dans le silence, emmurré...
Dans la rue juste à côté, je veux que t´y penses
Y´a une femme au dos courbé, dans l´indifférence
Elle ne dit rien, elle a peur
Juste au bord du vide
Et son fils attend son heure...
[Refrain:]
De l´autre côté de la rue, des nombres impairs
Hors de portée de vue
Y´a ce mystère
Plus le soleil est dur, plus l´ombre est noire
De l´autre côté du mur, le désespoir...