Levez-vous
by Hoshi
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{Levez-vous}
C´est la fin des temps,
Oublions le temps d´avant,
Celui qu´on a pas connu
Celui des gens dans les rues
Voici le jour
De l´acceptation,
Sans indignation,
Sans espoir
Allons vers l´abattoir.
Ici y´a le SDF de mon enfance
Qui préfère boire que de bouffer, nan
Pas eu de chance alors autant boire
Pour oublier ou s´imaginer la vie
Qu´il n´a pas et qu´il n´aura jamais
Et il finira par mourir de froid
Et ça tout le monde le sait.
Ici il y a Louna,
La petite fille qui n´a jamais vu ses parents,
Elle n´a aucune famille dit-elle en jouant,
Son père,
Est mort à la guerre,
Il avait quitté Paris,
Sa mère,
A quitté ces terres,
Rejoindre son mari...
Ici y´a cette femme
Qu´on connait pas son prénom,
Elle va prier à notre dame,
Pleurant son garçon,
Chaque jour,
Elle pose une bougie
Éclairant son desespoir de son feu
Pour pas qu´il tombe dans l´oublie
Elle reste sur la genouilloire de ce prie-Dieu.
Ici y´a Jeanna,
Grand-mère,
Délaissée par ses enfants,
Ils ne savaient pas quoi en faire
En plus elle avait de l´argent,
Ils l´ont emmené dans cette maison de retraire
Pour qu´elle attende la mort,
Eux ils feront la fête,
Au moins jusqu´aux aurores.
Ici y´a ce jeune homme,
Voulant se jeter dans la Seine,
Il n´a pas de gomme
Pour effacer ses peines,
Sa bien-aimée l´a quitté
Pour rejoindre son amant,
En plus ils allaient se marier,
Dans pas longtemps.
Ici y´a ce père de famille,
Sans papiers,
Il doit quitter ses filles,
Sa femme et son métier,
On le renvoi dans son pays de naissance,
Avec ses souvenirs
Et les larmes aux yeux
Il sait qu´il n´a aucune chance de revenir
Alors il leur dit adieux.
Adieu cette France,
Je pars avec impuissance
Mais où sont les indignés?
Surement assis devant leur télé.
Mais quand est-ce que le peuple
Mais quand est-ce que le peuple va se lever...?!
Levez-vous!
Soyons fous!
Levez-vous...
Soyons fous...
Levez-vous...!
Soyons fous...!
Levez-vous!...
Soyons fous!...
C´est la fin des temps,
Oublions le temps d´avant,
Celui qu´on a pas connu
Celui des gens dans les rues
Voici le jour
De l´acceptation,
Sans indignation,
Sans espoir
Allons vers l´abattoir.
Ici y´a le SDF de mon enfance
Qui préfère boire que de bouffer, nan
Pas eu de chance alors autant boire
Pour oublier ou s´imaginer la vie
Qu´il n´a pas et qu´il n´aura jamais
Et il finira par mourir de froid
Et ça tout le monde le sait.
Ici il y a Louna,
La petite fille qui n´a jamais vu ses parents,
Elle n´a aucune famille dit-elle en jouant,
Son père,
Est mort à la guerre,
Il avait quitté Paris,
Sa mère,
A quitté ces terres,
Rejoindre son mari...
Ici y´a cette femme
Qu´on connait pas son prénom,
Elle va prier à notre dame,
Pleurant son garçon,
Chaque jour,
Elle pose une bougie
Éclairant son desespoir de son feu
Pour pas qu´il tombe dans l´oublie
Elle reste sur la genouilloire de ce prie-Dieu.
Ici y´a Jeanna,
Grand-mère,
Délaissée par ses enfants,
Ils ne savaient pas quoi en faire
En plus elle avait de l´argent,
Ils l´ont emmené dans cette maison de retraire
Pour qu´elle attende la mort,
Eux ils feront la fête,
Au moins jusqu´aux aurores.
Ici y´a ce jeune homme,
Voulant se jeter dans la Seine,
Il n´a pas de gomme
Pour effacer ses peines,
Sa bien-aimée l´a quitté
Pour rejoindre son amant,
En plus ils allaient se marier,
Dans pas longtemps.
Ici y´a ce père de famille,
Sans papiers,
Il doit quitter ses filles,
Sa femme et son métier,
On le renvoi dans son pays de naissance,
Avec ses souvenirs
Et les larmes aux yeux
Il sait qu´il n´a aucune chance de revenir
Alors il leur dit adieux.
Adieu cette France,
Je pars avec impuissance
Mais où sont les indignés?
Surement assis devant leur télé.
Mais quand est-ce que le peuple
Mais quand est-ce que le peuple va se lever...?!
Levez-vous!
Soyons fous!
Levez-vous...
Soyons fous...
Levez-vous...!
Soyons fous...!
Levez-vous!...
Soyons fous!...