Le jour de mes 4 saisons
by Marcel Amont
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Le jour de mes seize printemps
Tandis qu´au loin battait la fête
Nous volions sur nos bicyclettes
Et nous riions à pleines dents
Le jour de mes seize printemps
Je n´étais guère entreprenant
Mais prenais l´allure distraite
Quand je fumais les cigarettes
Des veinards qui avaient vingt ans
L´air faraud je faisais semblant
De cacher des passes secrètes
Quand je taquinais Marinette
Le jour de mes seize printemps
Le jour de mes trente-cinq étés
Ma fille souffla mes chandelles
Ma mère souriait auprès d´elle
Ma femme éclatait de beauté
Le jour de mes trente-cinq étés
Je voyais au fond de leurs yeux
Tant d´amour et de joie tranquille
Que les tumultes de la vie
Me berçaient comme un chant heureux
J´avais les tempes argentées
Il se dessinait quelques rides
Mais le ciel était tout limpide
Le jour de mes trente-cinq étés
Le jour de mes soixante automnes
Je me disais mon vieux gamin
T´as fait les trois quart du chemin
C´est l´heure des souvenirs qui sonne
Le jour de mes soixante automnes
Le poids de deux fois trente années
Me rendra-t-il sexagénaire
Aurai-je l´art d´être grand-père
Saurai-je parler au passé
Le temps fuit et n´oublie personne
Mes vingt printemps c´était hier
Le temps reflue comme une mer
Le jour de mes soixante automnes
J´essaierai d´oublier l´hiver!
Tandis qu´au loin battait la fête
Nous volions sur nos bicyclettes
Et nous riions à pleines dents
Le jour de mes seize printemps
Je n´étais guère entreprenant
Mais prenais l´allure distraite
Quand je fumais les cigarettes
Des veinards qui avaient vingt ans
L´air faraud je faisais semblant
De cacher des passes secrètes
Quand je taquinais Marinette
Le jour de mes seize printemps
Le jour de mes trente-cinq étés
Ma fille souffla mes chandelles
Ma mère souriait auprès d´elle
Ma femme éclatait de beauté
Le jour de mes trente-cinq étés
Je voyais au fond de leurs yeux
Tant d´amour et de joie tranquille
Que les tumultes de la vie
Me berçaient comme un chant heureux
J´avais les tempes argentées
Il se dessinait quelques rides
Mais le ciel était tout limpide
Le jour de mes trente-cinq étés
Le jour de mes soixante automnes
Je me disais mon vieux gamin
T´as fait les trois quart du chemin
C´est l´heure des souvenirs qui sonne
Le jour de mes soixante automnes
Le poids de deux fois trente années
Me rendra-t-il sexagénaire
Aurai-je l´art d´être grand-père
Saurai-je parler au passé
Le temps fuit et n´oublie personne
Mes vingt printemps c´était hier
Le temps reflue comme une mer
Le jour de mes soixante automnes
J´essaierai d´oublier l´hiver!