Ballade en avril
par Anne Vanderlove
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Souvent je l´ai rencontré
Jamais je n´aurais pensé
Qu´il pouvait me ressembler
À ce jeu de Dieu
Est-ce Dieu? N´est-ce qu´un jeu?
Pas le plus petit aveu
Mais on a les mêmes yeux
Pour se regarder
Un regard comme une source
Vert et gris comme une mousse
Transparent comme de l´eau
Tranquille
Il a fait tant de voyages
Tant de tours et de détours
Moi, j´avais si peu d´images
Pour lui en retour
Assise sur la margelle
Je donne du pain aux oiseaux
Espérant qu´à la fontaine
Il viendrait boire de l´eau
C´était beau comme une fête
Quand on a penché la tête
Ensemble au-dessus de l´eau
Tranquille
Il faudrait réinventer
Tous les gestes et les mots
Éblouis, émerveillés
D´un amour si beau
Nous en ferons des voyages
Et des tours et des détours
Dans les grands châteaux sans âge
De l´amour
Les oies sauvages en bande
Passent en criant très doux
Que les moulins de Hollande
Tournent, tristes sans nous
Jamais je n´aurais pensé
Qu´il pouvait me ressembler
À ce jeu de Dieu
Est-ce Dieu? N´est-ce qu´un jeu?
Pas le plus petit aveu
Mais on a les mêmes yeux
Pour se regarder
Un regard comme une source
Vert et gris comme une mousse
Transparent comme de l´eau
Tranquille
Il a fait tant de voyages
Tant de tours et de détours
Moi, j´avais si peu d´images
Pour lui en retour
Assise sur la margelle
Je donne du pain aux oiseaux
Espérant qu´à la fontaine
Il viendrait boire de l´eau
C´était beau comme une fête
Quand on a penché la tête
Ensemble au-dessus de l´eau
Tranquille
Il faudrait réinventer
Tous les gestes et les mots
Éblouis, émerveillés
D´un amour si beau
Nous en ferons des voyages
Et des tours et des détours
Dans les grands châteaux sans âge
De l´amour
Les oies sauvages en bande
Passent en criant très doux
Que les moulins de Hollande
Tournent, tristes sans nous