Les bœufs
par Chansons Populaires
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J´ai deux grands bœufs dans mon étable,
Deux grands bœufs blancs marqués de roux
La charrue est en bois d´érable,
L´aiguillon en branche de houx.
C´est par leurs soins qu´on voit la plaine
Verte l´hiver, jaune l´été.
Ils gagnent dans une semaine
Plus d´argent qu´ils n´en ont coûté.
{Refrain:}
S´il me fallait les vendre,
J´aimerais mieux me pendre,
J´aime Jeanne, ma femme,
Eh bien! J´aimerais mieux
La voir mourir
Que voir mourir mes bœufs.
Les voyez-vous les belles bêtes
Creuser profond et tracer droit
Bravant la pluie et les tempêtes
Qu´il fasse chaud, qu´il fasse froid?
Lorsque je fais halte pour boire,
Un brouillard sort de leurs naseaux,
Et je vois sur leurs cornes noires
Se poser les petits oiseaux.
{Refrain}
Ils sont forts comme un pressoir d´huile,
Ils sont plus doux que des moutons
Tous les ans, on vient de la ville
Les marchander dans nos cantons.
Pour les mener aux Tuileries,
Au Mardi-Gras, devant le roi,
Et puis les vendre aux boucheries,
Je ne veux pas, ils sont à moi.
{Refrain}
Quand notre fille sera grande,
Si le fils de notre Régent
En mariage la demande,
Je lui promets tout mon argent.
Mais, si pour dot il veut qu´on donne
Les grands bœufs blancs marqués de roux,
Ma fille, laissons la couronne
Et ramenons les bœufs chez nous.
{Refrain}
Deux grands bœufs blancs marqués de roux
La charrue est en bois d´érable,
L´aiguillon en branche de houx.
C´est par leurs soins qu´on voit la plaine
Verte l´hiver, jaune l´été.
Ils gagnent dans une semaine
Plus d´argent qu´ils n´en ont coûté.
{Refrain:}
S´il me fallait les vendre,
J´aimerais mieux me pendre,
J´aime Jeanne, ma femme,
Eh bien! J´aimerais mieux
La voir mourir
Que voir mourir mes bœufs.
Les voyez-vous les belles bêtes
Creuser profond et tracer droit
Bravant la pluie et les tempêtes
Qu´il fasse chaud, qu´il fasse froid?
Lorsque je fais halte pour boire,
Un brouillard sort de leurs naseaux,
Et je vois sur leurs cornes noires
Se poser les petits oiseaux.
{Refrain}
Ils sont forts comme un pressoir d´huile,
Ils sont plus doux que des moutons
Tous les ans, on vient de la ville
Les marchander dans nos cantons.
Pour les mener aux Tuileries,
Au Mardi-Gras, devant le roi,
Et puis les vendre aux boucheries,
Je ne veux pas, ils sont à moi.
{Refrain}
Quand notre fille sera grande,
Si le fils de notre Régent
En mariage la demande,
Je lui promets tout mon argent.
Mais, si pour dot il veut qu´on donne
Les grands bœufs blancs marqués de roux,
Ma fille, laissons la couronne
Et ramenons les bœufs chez nous.
{Refrain}