Les allées marines
par Claudine Lebègue
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Il n´y avait que deux étoiles
A l´hôtel des Allées Marines
Deux loupiottes qui s´allument
Mais y avait un bateau à voiles
La fleur du sel en bleu marine
La blanche lune
C´était tout juste avant l´été
Qu´il était doux de murmurer
A l´hôtel des Allées Marines
On avait soif, on voulait boire
Dans une chambre peinte en vert
Une liqueur clandestine
On rêvait tant d´un tendre soir
D´une mufflée à l´eau de mer
Illégitime
C´était tout juste avant l´été
Qu´il était doux de s´emporter
A l´hôtel des Allées Marines
Mais quand on est arrivés
A la porte du roman
Y avait pas de quoi rêver
Y avait pas même un croissant
De lune
La patronne, une vraie patronne
Le patron, un vieux poltron
Une chambrette de bonne
Une lanterne au plafond
De Chine
Un chien-loup noir et visqueux
Une odeur de poêle à frire
Un piano avec une queue
Une mâchoire, un souvenir
D´Afrique
Une table de cantine
Un comptoir en formica
Au menu, une sardine
Une assiette en papier gras
Et un réveil et un orteil
Un morceau du vieux d´ la veille
Du pain sec dans la corbeille
Une chaise et une vieille
Et une clef de paillasson
Une porte, un oeil de poisson
Un ventilateur d´avion
Une claque et un prénom
Qui râle et après nous
Mais ce baiser dans la vitrine
Cette chambre au dernier étage
Et cette lanterne de Chine
Et cette main sur mon corps
Sage
A l´hôtel des Allées Marines
Deux loupiottes qui s´allument
Mais y avait un bateau à voiles
La fleur du sel en bleu marine
La blanche lune
C´était tout juste avant l´été
Qu´il était doux de murmurer
A l´hôtel des Allées Marines
On avait soif, on voulait boire
Dans une chambre peinte en vert
Une liqueur clandestine
On rêvait tant d´un tendre soir
D´une mufflée à l´eau de mer
Illégitime
C´était tout juste avant l´été
Qu´il était doux de s´emporter
A l´hôtel des Allées Marines
Mais quand on est arrivés
A la porte du roman
Y avait pas de quoi rêver
Y avait pas même un croissant
De lune
La patronne, une vraie patronne
Le patron, un vieux poltron
Une chambrette de bonne
Une lanterne au plafond
De Chine
Un chien-loup noir et visqueux
Une odeur de poêle à frire
Un piano avec une queue
Une mâchoire, un souvenir
D´Afrique
Une table de cantine
Un comptoir en formica
Au menu, une sardine
Une assiette en papier gras
Et un réveil et un orteil
Un morceau du vieux d´ la veille
Du pain sec dans la corbeille
Une chaise et une vieille
Et une clef de paillasson
Une porte, un oeil de poisson
Un ventilateur d´avion
Une claque et un prénom
Qui râle et après nous
Mais ce baiser dans la vitrine
Cette chambre au dernier étage
Et cette lanterne de Chine
Et cette main sur mon corps
Sage