La vie cette jungle
Nous aiguille, nous épingle
Dans les allées et les aléas
Moi je fléchis, je flanche
Je m’accroche aux branches
Je m’éloigne de lianes en lianes

Dans ce tohu-bohu
Ce charivari
Qui s’y retrouve, qui s’y plaît vraiment?
Qu’est-ce qui nous tient en vie?
Est-ce l’envie qui nous vient
De se croiser en chemin?

: C’est le destin des uns
: Le désir des autres
: Entre nos mains
La grande aventure
Le hasard des uns
: Le désir des autres
A la croisée
De tous les chemins

Le blé couleur Sienne
Les cités anciennes
Les hélices et les éoliennes
ici et là tant de monde
Abondent dans le même sens
O délices Delicatessen

Une foule en détail
- On attend l’Express -
Tire le signal de détresse
Devant ces montagnes de rien
Cette colère qui nous vient
Restons calme et tout ira bien

: C’est le destin des uns
: Le désir des autres
: Entre nos mains
La grande aventure
Le hasard des uns
: Le désir des autres
A la croisée
De tous les chemins

Ici la vie suit son cours
Mais pas tous les jours
Dans les films on ne met plus « the end »
Mais Westwood Vivien
Jérôme ou Johnny Rotten
Jonas dans une big baleine

La peur de l’éboulis
La mélancolie
Toutes ces choses qui nous empêchent
Allons! Que l’on se hâte
De jeter à terre
Tout ce bordel qu’on a dans la tête!

: C’est le destin des uns
: Le désir des autres
: Entre nos mains
La grande aventure
Le hasard des uns
: Le désir des autres
A la croisée
De tous les chemins

Avant que l’on ne crache
Avant que l’on n’accroche
Nos âmes seules aux hameçons
Mettons de la brillantine
Au mépris des regards
Hagards, comme je l’imagine

Je suis un vieux de la vieille
Un plat de la veille
C’est en sueur que je me réveille
Un vieux de la vieille
Un plat de la veille
C’est en sueur que je me réveille

Je suis un vieux de la vieille
Un plat de la veille
C’est en sueur que je me réveille
Et je fléchis, je flanche
je m´accroche aux branches
Je m’éloigne de jours en jours…