Colombinella
par Fred Gouin
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Le bal est fini,
Retournons au nid
Tiède et doux que j´aime,
Déjà le matin,
La lune s´éteint
Dans le ciel blême
Lente fut la nuit
Et trompa l´ennui
De la noce bête
Où mon cœur, à longs flots
S´emplit de sanglots
Après la fête
Car je pense au pays fortuné
Où ton cœur à mon cœur s´est donné
{Refrain:}
Colombinella,
Souviens-toi de la nuit brune,
Venise avait l´air,
Etendue au clair de lune,
D´une reine au cœur lourd
Et qui songe
Aux mensonges
De l´amour.
Sous l´astre sacré,
Nous voguions au gré
De l´onde
Et sa clarté d´or
Te faisait encore
Plus blonde,
Baignant de sa splendeur
Ta gondole,
Tendre idole
De mon cœur
Ferme un peu les yeux,
Tu reverras mieux
Sur l´Adriatique
Tout l´ardent décor
Parmi lequel dort
La ville antique
Les champs d´orangers
Sur la mer penchés
Et la douce grève
Où, par ton baiser,
Je fus embrasé
Du plus beau rêve
Ah! Reviens au pays fortuné
Où ton cœur à mon cœur s´est donné
{au Refrain}
Retournons au nid
Tiède et doux que j´aime,
Déjà le matin,
La lune s´éteint
Dans le ciel blême
Lente fut la nuit
Et trompa l´ennui
De la noce bête
Où mon cœur, à longs flots
S´emplit de sanglots
Après la fête
Car je pense au pays fortuné
Où ton cœur à mon cœur s´est donné
{Refrain:}
Colombinella,
Souviens-toi de la nuit brune,
Venise avait l´air,
Etendue au clair de lune,
D´une reine au cœur lourd
Et qui songe
Aux mensonges
De l´amour.
Sous l´astre sacré,
Nous voguions au gré
De l´onde
Et sa clarté d´or
Te faisait encore
Plus blonde,
Baignant de sa splendeur
Ta gondole,
Tendre idole
De mon cœur
Ferme un peu les yeux,
Tu reverras mieux
Sur l´Adriatique
Tout l´ardent décor
Parmi lequel dort
La ville antique
Les champs d´orangers
Sur la mer penchés
Et la douce grève
Où, par ton baiser,
Je fus embrasé
Du plus beau rêve
Ah! Reviens au pays fortuné
Où ton cœur à mon cœur s´est donné
{au Refrain}