Une simple poupée
par Fred Gouin
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Paris gaiement était en fête
C´était le soir du nouvel an
Elle passait, simple et coquette
Il l´accosta très gentiment
Ce n´était pas une princesse
Lui n´était qu´un étudiant
Mais on n´a pas besoin d´ richesse
Quand le cœur parle à dix-huit ans
Elle l´aimait sincèrement
Mais quand elle disait
"Toi, m´aimes-tu vraiment?"
Moqueur, il répondait
"Non, tu n´es pour moi qu´une poupée
Un petit joujou de rien du tout
Bien enrubannée et parfumée
Que j´ai choisi gaiement
Le soir du nouvel an
Oui, ce n´est au fond qu´une amourette
Et ça durera ce que ça voudra
Et lorsque sera finie la fête
Quand le béguin passera
Adieu, on se quittera"
Le cœur des femmes est un mystère
Car ce fut le petit trottin
Qui dit un soir, l´âme légère
"Tu sais, je m´en irai demain"
"C´est bien", dit-il "je suis trop rosse
Voici tes lettres, tes photos"
Puis tout à coup, comme un grand gosse
Il éclata en lourds sanglots
"Tu pleures" lui dit-elle
"C´est pas sérieux, vraiment!
Ça n´en vaut pas la peine
Gardons notre roman
Je n´étais pour toi qu´une poupée
Un petit joujou de rien du tout
Bien enrubannée et parfumée
Puisque je veux partir
Faut pas me retenir
Dans ton cœur, j´ tenais si peu de place
Tu l´ disais toi-même bien souvent
Pour la femme aussi, le béguin passe
Nous sommes quittes, je crois
Adieu et oublie-moi!"
C´était le soir du nouvel an
Elle passait, simple et coquette
Il l´accosta très gentiment
Ce n´était pas une princesse
Lui n´était qu´un étudiant
Mais on n´a pas besoin d´ richesse
Quand le cœur parle à dix-huit ans
Elle l´aimait sincèrement
Mais quand elle disait
"Toi, m´aimes-tu vraiment?"
Moqueur, il répondait
"Non, tu n´es pour moi qu´une poupée
Un petit joujou de rien du tout
Bien enrubannée et parfumée
Que j´ai choisi gaiement
Le soir du nouvel an
Oui, ce n´est au fond qu´une amourette
Et ça durera ce que ça voudra
Et lorsque sera finie la fête
Quand le béguin passera
Adieu, on se quittera"
Le cœur des femmes est un mystère
Car ce fut le petit trottin
Qui dit un soir, l´âme légère
"Tu sais, je m´en irai demain"
"C´est bien", dit-il "je suis trop rosse
Voici tes lettres, tes photos"
Puis tout à coup, comme un grand gosse
Il éclata en lourds sanglots
"Tu pleures" lui dit-elle
"C´est pas sérieux, vraiment!
Ça n´en vaut pas la peine
Gardons notre roman
Je n´étais pour toi qu´une poupée
Un petit joujou de rien du tout
Bien enrubannée et parfumée
Puisque je veux partir
Faut pas me retenir
Dans ton cœur, j´ tenais si peu de place
Tu l´ disais toi-même bien souvent
Pour la femme aussi, le béguin passe
Nous sommes quittes, je crois
Adieu et oublie-moi!"