Jenny
par Frida Boccara
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Dans le port tout dormait
Et la brume étirait
Son linceul tout autour des cargos
Le bistrot était plein
De filles et de marins
Au comptoir l´alcool coulait à flots
Et Jenny dans son coin
Pensant aux jours anciens
Se sentait ce soir-là
Le cœur plein de chagrin
Pour les marins du port
Et les filles galantes
T´auras passé ta vie
A pousser des goualantes
Quand Jenny se leva
Chacun la regarda
Et soudain le silence se fit
Elle chanta les amours
Qui ne durent pas toujours
Et sa voix faisait pleurer la nuit
Les marins se taisaient
Et leurs yeux se mouillaient
En écoutant Jenny
Qui chantait, qui chantait
Pour les marins du port
Et les filles galantes
Ta voix s´est éraillée
A pousser des goualantes
Et quand elle eut fini
Elle sortit dans la nuit
Et marcha lentement vers le port
Ne cherchez plus Jenny
Elle est partie sans bruit
Quelque part dans la mer elle dort
Quand on a trop aimé
Quand on a trop chanté
On n´a plus qu´un désir
Oublier le passé
Jenny les gars du port
Et les filles galantes
Se souviendront toujours
De tes vieilles goualantes
Ô Jenny
Et la brume étirait
Son linceul tout autour des cargos
Le bistrot était plein
De filles et de marins
Au comptoir l´alcool coulait à flots
Et Jenny dans son coin
Pensant aux jours anciens
Se sentait ce soir-là
Le cœur plein de chagrin
Pour les marins du port
Et les filles galantes
T´auras passé ta vie
A pousser des goualantes
Quand Jenny se leva
Chacun la regarda
Et soudain le silence se fit
Elle chanta les amours
Qui ne durent pas toujours
Et sa voix faisait pleurer la nuit
Les marins se taisaient
Et leurs yeux se mouillaient
En écoutant Jenny
Qui chantait, qui chantait
Pour les marins du port
Et les filles galantes
Ta voix s´est éraillée
A pousser des goualantes
Et quand elle eut fini
Elle sortit dans la nuit
Et marcha lentement vers le port
Ne cherchez plus Jenny
Elle est partie sans bruit
Quelque part dans la mer elle dort
Quand on a trop aimé
Quand on a trop chanté
On n´a plus qu´un désir
Oublier le passé
Jenny les gars du port
Et les filles galantes
Se souviendront toujours
De tes vieilles goualantes
Ô Jenny