Sur un air de reproche
par Gérard Pierron
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A l´assemblée du pays
Quand j´étais petit, petit
Guère plus haut qu´une botte
Mon père, un bon paysan,
Me disait, en me glissant
Un gros sou dans la menotte
{Refrain:}
Tiens, p´tit gâs
V´là deux sous pour ton assemblée
Tiens, p´tit gâs
V´là deux sous mais n´ les dépense pas
Avec les autres morveux
Je courais, le cœur joyeux,
Jusque sur la place en fête
Ecoutant le carillon
De mon unique billon
Qui tintait dans ma pochette
{au Refrain}
Les prestes chevaux de bois
Obéissaient à la voix
Des orgues de Barbarie
Les chevaux de bois tournaient
Habillés de beaux harnais
Où brillaient des pierreries
{au Refrain}
Chez le marchand de gâteaux
Installé dessous l´ormeau
C´était la galette au beurre
Et le sucre d´orge blond
Et la roue aux macarons
Qu´une plume d´oie effleure
{au Refrain}
Devant tout ce paradis
Je restais abasourdi
N´osant rien dire et rien faire
Et je retournais chez nous
Pleurant, avec les deux sous
Que m´avait donnés mon père
{au Refrain}
Ainsi, belle aux yeux charmants
Qui dites m´aimer vraiment
Sans vouloir me laisser prendre
Parmi votre corps rosé
Ce que j´appelle un baiser
Près de vous, je crois entendre
{au Refrain}
Quand j´étais petit, petit
Guère plus haut qu´une botte
Mon père, un bon paysan,
Me disait, en me glissant
Un gros sou dans la menotte
{Refrain:}
Tiens, p´tit gâs
V´là deux sous pour ton assemblée
Tiens, p´tit gâs
V´là deux sous mais n´ les dépense pas
Avec les autres morveux
Je courais, le cœur joyeux,
Jusque sur la place en fête
Ecoutant le carillon
De mon unique billon
Qui tintait dans ma pochette
{au Refrain}
Les prestes chevaux de bois
Obéissaient à la voix
Des orgues de Barbarie
Les chevaux de bois tournaient
Habillés de beaux harnais
Où brillaient des pierreries
{au Refrain}
Chez le marchand de gâteaux
Installé dessous l´ormeau
C´était la galette au beurre
Et le sucre d´orge blond
Et la roue aux macarons
Qu´une plume d´oie effleure
{au Refrain}
Devant tout ce paradis
Je restais abasourdi
N´osant rien dire et rien faire
Et je retournais chez nous
Pleurant, avec les deux sous
Que m´avait donnés mon père
{au Refrain}
Ainsi, belle aux yeux charmants
Qui dites m´aimer vraiment
Sans vouloir me laisser prendre
Parmi votre corps rosé
Ce que j´appelle un baiser
Près de vous, je crois entendre
{au Refrain}