Paris an 2000
par Jean Ferrat
lyricscopy.com
Des cages s´ouvrent sur des cages
Il y a dans l´air comme un naufrage
Un cœur quelque part ne bat plus
Paris
Un cœur quelque part ne bat plus
Paris
Nous n´irons plus flâner aux Halles
Au petit jour à peine pâle
Nous ne vous tendrons plus la main
André Breton Apollinaire
Poètes de la vie-lumière
Paris magique s´est éteint
Couleur de fer coule la Seine
Quelle injure crient tes sirènes
Capitale prostituée
Quand nos regards sans transparence
Noyés dans des tonnes d´essence
Pleurent des larmes polluées
Des cages s´ouvrent sur des cages
Il y a dans l´air comme un naufrage
Un cœur quelque part ne bat plus
Paris
Un cœur quelque part ne bat plus
Paris
Il n´est de Paris que son ombre
Des chercheurs d´or sur les décombres
Dressent des banques de béton
L´ordre massif règne immobile
Le pauvre habite en bidonville
Le riche à la ville bidon
Dans les rues tracées à la trique
Voici l´acier géométrique
Des bastilles de la fureur
Reviendrons-nous un jour les prendre
Avant que vie ne tombe en cendres
Du front de Paris crève-cœur
Des cages s´ouvrent sur des cages
Il y a dans l´air comme un naufrage
Un cœur quelque part ne bat plus
Il y a dans l´air comme un naufrage
Un cœur quelque part ne bat plus
Paris
Un cœur quelque part ne bat plus
Paris
Nous n´irons plus flâner aux Halles
Au petit jour à peine pâle
Nous ne vous tendrons plus la main
André Breton Apollinaire
Poètes de la vie-lumière
Paris magique s´est éteint
Couleur de fer coule la Seine
Quelle injure crient tes sirènes
Capitale prostituée
Quand nos regards sans transparence
Noyés dans des tonnes d´essence
Pleurent des larmes polluées
Des cages s´ouvrent sur des cages
Il y a dans l´air comme un naufrage
Un cœur quelque part ne bat plus
Paris
Un cœur quelque part ne bat plus
Paris
Il n´est de Paris que son ombre
Des chercheurs d´or sur les décombres
Dressent des banques de béton
L´ordre massif règne immobile
Le pauvre habite en bidonville
Le riche à la ville bidon
Dans les rues tracées à la trique
Voici l´acier géométrique
Des bastilles de la fureur
Reviendrons-nous un jour les prendre
Avant que vie ne tombe en cendres
Du front de Paris crève-cœur
Des cages s´ouvrent sur des cages
Il y a dans l´air comme un naufrage
Un cœur quelque part ne bat plus