Le corbeau
par Jean-François Dubé
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Tu n´as vu, tu n´as eu que peu d´hivers,
mais ton coeur les contenait tous.
Tu affrontais un monde pervers
avec des armes qui te dégoûtent,
une âme qui brûle de plaire,
une voix frustrée de devoir se taire.
Tu veux ta place, je veux la mienne
de moins en moins
dans ces discussions qui ne mènent à rien,
dans ces paroles qui parlent de toi
ou vers ces gens qui te tendent les bras,
vers ces routes qui ne mènent nulle part
qu´au repos quand vient le soir.
Mais j´ai crié tes silences,
Répandant ta délivrance
à ces regards qui te condamnent.
J´ai caressé ta peau, poli tes plumes de corbeau
qui te portaient loin des étaux.
Ton âme s´effrite
comme les graffitis sur les murs;
c´est futile, mais ça brille
le temps que ça dure.
Tu fuis ces mots qui te racontent,
ces chuchotements tapis dans l´ombre,
ces politiques de justice,
ces mots pour avorter le vice.
J´aimerais te dire que même si ton monde est noir,
malgré ton manque de foi, ton désespoir,
Il te reste ma voix.
mais ton coeur les contenait tous.
Tu affrontais un monde pervers
avec des armes qui te dégoûtent,
une âme qui brûle de plaire,
une voix frustrée de devoir se taire.
Tu veux ta place, je veux la mienne
de moins en moins
dans ces discussions qui ne mènent à rien,
dans ces paroles qui parlent de toi
ou vers ces gens qui te tendent les bras,
vers ces routes qui ne mènent nulle part
qu´au repos quand vient le soir.
Mais j´ai crié tes silences,
Répandant ta délivrance
à ces regards qui te condamnent.
J´ai caressé ta peau, poli tes plumes de corbeau
qui te portaient loin des étaux.
Ton âme s´effrite
comme les graffitis sur les murs;
c´est futile, mais ça brille
le temps que ça dure.
Tu fuis ces mots qui te racontent,
ces chuchotements tapis dans l´ombre,
ces politiques de justice,
ces mots pour avorter le vice.
J´aimerais te dire que même si ton monde est noir,
malgré ton manque de foi, ton désespoir,
Il te reste ma voix.