Complainte du kesoubah
par Marianne Oswald
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On habitait Porte de Saint-Ouen
Le père était tondeur de chiens
La mère faisait des lessives
Faut bien travailler pour qu´on vive
Quand papa rentrait mécontent
Il tapait un peu sur maman
Ça lui faisait passer sa rage
C´était vraiment un bon ménage
Papa buvait bien quelquefois
Ça vous console, quand on boit
Maman n´était pas la dernière
A accepter de prendre un verre
Nous, on les suivait jusqu´au bar
Ils nous donnaient de leur pinard
Ça nous faisait tenir bien sages
C´était vraiment un bon ménage
Les dimanches, on allait au bois
Y avait des claques chaque fois
On a été sept et puis douze
Car maman était très jalouse
Son homme était l´astre du jour
Et puis, elle adorait l´amour
Maman, elle est morte à l´ouvrage
C´était vraiment un bon ménage
Ça l´a crevée d´avoir du cœur
Mais moi, j´ai cherché le bonheur
Comme il n´existe pas sur Terre
Je n´ai trouvé que la misère
Je suis une bête de somme
Condamnée à aimer les hommes
Jusqu´au terme de son voyage
Et puis, zut pour les bons ménages!
Le père était tondeur de chiens
La mère faisait des lessives
Faut bien travailler pour qu´on vive
Quand papa rentrait mécontent
Il tapait un peu sur maman
Ça lui faisait passer sa rage
C´était vraiment un bon ménage
Papa buvait bien quelquefois
Ça vous console, quand on boit
Maman n´était pas la dernière
A accepter de prendre un verre
Nous, on les suivait jusqu´au bar
Ils nous donnaient de leur pinard
Ça nous faisait tenir bien sages
C´était vraiment un bon ménage
Les dimanches, on allait au bois
Y avait des claques chaque fois
On a été sept et puis douze
Car maman était très jalouse
Son homme était l´astre du jour
Et puis, elle adorait l´amour
Maman, elle est morte à l´ouvrage
C´était vraiment un bon ménage
Ça l´a crevée d´avoir du cœur
Mais moi, j´ai cherché le bonheur
Comme il n´existe pas sur Terre
Je n´ai trouvé que la misère
Je suis une bête de somme
Condamnée à aimer les hommes
Jusqu´au terme de son voyage
Et puis, zut pour les bons ménages!