Chanson de l'ange
par Nicolas Bacchus
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Et j´ai cloué des ailes au dos de bien des anges
Qui s´envolaient matin, légers, vers d´autres cieux
Avec toujours aux lèvres ce sourire étrange
Un air de dire adieu, pardon, merci Monsieur
Et j´ai orné vos tempes de bien des soleils
Vous arboriez, très fier, ces fleurs qui n´avaient pas
Le loisir de faner au bord de votre oreille
Vous partiez en riant éclore à d´autres bras
Et je vous ai suivis dedans bien des ruelles
Avide d´un regard, imaginant vos traits
Bifurquant au hasard d´autres cous qui m´appellent
Tant de pas emboîtés quand les vôtres fuyaient
Et je vous ai cherchés au creux de bien des couches
Perdus sous d´autres peaux, d´autres draps recouverts
Réinventant vos noms, j´offrais mon corps aux bouches
Effleurées dans le noir, aux vôtres étrangères
Et je vous ai chantés au fond de bien des bouges
Cabotin sans scrupule et parole en bataille
La voix déshabillée entre les verres de rouge
Cherchant vers d´autres vous à fendre d´autres failles
Et je vous ai trouvés ici, dans un regard
Là, dans un mot, ailleurs, sous une peau brûlée
Mais toujours dans des corps qui se ruent au hasard
Et se tendent et se prennent et s´accrochent, affamés
Et j´ai cloué des ailes au dos de bien des anges
Qui s´envolaient matin, légers, vers d´autres cieux
Avec toujours aux lèvres ce sourire étrange
Un air de dire adieu, pardon, merci Monsieur
Qui s´envolaient matin, légers, vers d´autres cieux
Avec toujours aux lèvres ce sourire étrange
Un air de dire adieu, pardon, merci Monsieur
Et j´ai orné vos tempes de bien des soleils
Vous arboriez, très fier, ces fleurs qui n´avaient pas
Le loisir de faner au bord de votre oreille
Vous partiez en riant éclore à d´autres bras
Et je vous ai suivis dedans bien des ruelles
Avide d´un regard, imaginant vos traits
Bifurquant au hasard d´autres cous qui m´appellent
Tant de pas emboîtés quand les vôtres fuyaient
Et je vous ai cherchés au creux de bien des couches
Perdus sous d´autres peaux, d´autres draps recouverts
Réinventant vos noms, j´offrais mon corps aux bouches
Effleurées dans le noir, aux vôtres étrangères
Et je vous ai chantés au fond de bien des bouges
Cabotin sans scrupule et parole en bataille
La voix déshabillée entre les verres de rouge
Cherchant vers d´autres vous à fendre d´autres failles
Et je vous ai trouvés ici, dans un regard
Là, dans un mot, ailleurs, sous une peau brûlée
Mais toujours dans des corps qui se ruent au hasard
Et se tendent et se prennent et s´accrochent, affamés
Et j´ai cloué des ailes au dos de bien des anges
Qui s´envolaient matin, légers, vers d´autres cieux
Avec toujours aux lèvres ce sourire étrange
Un air de dire adieu, pardon, merci Monsieur