Hélène, il faut pleurer
Pleurer le château de Provence
Où nous dormions dans la plus haute tour

Je cueillais en chantant des brassées de lilas
Et bénissais je ne sais quoi, je ne sais qui de ta présence
Nous y filions des jours brûlés sans conséquences
Des jours comme ceux de notre enfance
Des jours avec du rêve autour
Hélène, Hélène, il faut pleurer l´amour

Hélène, il faut pleurer
Pleurer le château de Provence
Où nous dormions dans la plus haute tour

J´attends en grand secret de pouvoir oublier
Que s´en aille au fil de mes veines
Quelque chose qui me fait peine
Au château que tu sais, restent les fleurs superbes
Restent l´été, les hautes herbes et les cigales de Provence
Hélène, Hélène, faut-il déjà pleurer l´amour?

Hélène, il faut pleurer