Ville, foutue ville
par Paul Louka
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Y a pas d´espoir dans tes prunelles,
C´est tous les jours les soirs d´hiver.
La neige tombe sur tes ailes,
Oiseau cassé par la misère,
Entre la porte et la fenêtre,
Le triste feu deux fois se meurt.
Sur une table sans couverts,
Le soleil se couche à cinq heures.
{Refrain:}
Ville, ville, ville, foutue ville
Où les taudis sont des ghettos,
Ville, ville, ville, foutue ville
Où le soleil se couche tôt.
Y a pas de langage que tu comprennes
A part la rumeur de la mort.
Dans les impasses des semaines,
Ton cœur est plus lourd que ton corps.
Parfois, au hasard des poubelles,
Y a comme des lambeaux de fête,
Des trésors de bonnes nouvelles
Oubliés par des gens honnêtes.
{au Refrain}
Tes yeux sont bien près de se fendre
Comme la pierre sous les coups.
Tes mains, à force de se tendre,
Ont gardé la trace des clous.
Y a comme des cris dans tes prunelles,
D´étranges soleils migrateurs
Qui se promènent dans ta cervelle,
Oiseaux bagués par le malheur.
{au Refrain}
C´est tous les jours les soirs d´hiver.
La neige tombe sur tes ailes,
Oiseau cassé par la misère,
Entre la porte et la fenêtre,
Le triste feu deux fois se meurt.
Sur une table sans couverts,
Le soleil se couche à cinq heures.
{Refrain:}
Ville, ville, ville, foutue ville
Où les taudis sont des ghettos,
Ville, ville, ville, foutue ville
Où le soleil se couche tôt.
Y a pas de langage que tu comprennes
A part la rumeur de la mort.
Dans les impasses des semaines,
Ton cœur est plus lourd que ton corps.
Parfois, au hasard des poubelles,
Y a comme des lambeaux de fête,
Des trésors de bonnes nouvelles
Oubliés par des gens honnêtes.
{au Refrain}
Tes yeux sont bien près de se fendre
Comme la pierre sous les coups.
Tes mains, à force de se tendre,
Ont gardé la trace des clous.
Y a comme des cris dans tes prunelles,
D´étranges soleils migrateurs
Qui se promènent dans ta cervelle,
Oiseaux bagués par le malheur.
{au Refrain}