Au café du canal
par Pierre Perret
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Chez la jolie Rosette au café du canal
Sur le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
On pouvait lire sous deux cœurs entrelacés
Ici on peut apporter ses baisers
Moi, mes baisers je les avais perdus
Et je croyais déjà avoir tout embrassé
Mais je ne savais pas que tu étais venue
Et que ta bouche neuve en était tapissée
La chance jusqu´ici ne m´avait pas souri
Sur mon berceau les fées se penchaient pas beaucoup
Et chaque fois que je tombais dans un carré d´orties
Y avait une guêpe qui me piquait dans le cou
Pourtant ma chance aujourd´hui elle est là
Sous la tonnelle verte de tes cils courbés
Quand tu m´as regardé pour la première fois
Ma vieille liberté s´est mise à tituber
On était seul au monde dans ce bal populeux
Et dans une seule main j´emprisonnais ta taille
Tes seins poussaient les plis de ton corsage bleu
Ils ont bien failli gagner le bataille
J´aime le ciel parce qu´il est dans tes yeux
J´aime l´oiseau parce qu´il sait ton nom
J´aime ton rire et tous ces mots curieux
Que tu viens murmurer au col de mon veston
Et je revois tes mains croisées sur ta poitrine
Tes habits jetés sur une chaise au pied du lit
Ton petit cœur faisait des petits bonds de sardine
Quand j´ai posé ma tête contre lui
Dieu, tu remercies Dieu ça c´est de toi
Mais mon amour pour toi est autrement plus fort
Est-ce que Dieu aurait pu dormir auprès de toi
Pendant toute une nuit sans toucher à ton corps
Chez la jolie Rosette au café du canal
Sur le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
On pouvait lire sous deux cœurs entrelacés
Ici on peut apporter ses baisers
Sur le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
On pouvait lire sous deux cœurs entrelacés
Ici on peut apporter ses baisers
Moi, mes baisers je les avais perdus
Et je croyais déjà avoir tout embrassé
Mais je ne savais pas que tu étais venue
Et que ta bouche neuve en était tapissée
La chance jusqu´ici ne m´avait pas souri
Sur mon berceau les fées se penchaient pas beaucoup
Et chaque fois que je tombais dans un carré d´orties
Y avait une guêpe qui me piquait dans le cou
Pourtant ma chance aujourd´hui elle est là
Sous la tonnelle verte de tes cils courbés
Quand tu m´as regardé pour la première fois
Ma vieille liberté s´est mise à tituber
On était seul au monde dans ce bal populeux
Et dans une seule main j´emprisonnais ta taille
Tes seins poussaient les plis de ton corsage bleu
Ils ont bien failli gagner le bataille
J´aime le ciel parce qu´il est dans tes yeux
J´aime l´oiseau parce qu´il sait ton nom
J´aime ton rire et tous ces mots curieux
Que tu viens murmurer au col de mon veston
Et je revois tes mains croisées sur ta poitrine
Tes habits jetés sur une chaise au pied du lit
Ton petit cœur faisait des petits bonds de sardine
Quand j´ai posé ma tête contre lui
Dieu, tu remercies Dieu ça c´est de toi
Mais mon amour pour toi est autrement plus fort
Est-ce que Dieu aurait pu dormir auprès de toi
Pendant toute une nuit sans toucher à ton corps
Chez la jolie Rosette au café du canal
Sur le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
On pouvait lire sous deux cœurs entrelacés
Ici on peut apporter ses baisers