Je suis un monstre de perversité
par Sarah Boreo
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Y en a qui collectionnent
Les scarabées
Y en a qui affectionnent
Les macchabées
Y a des gens qu´ont la passion
Des orthoptères, des ascensions
Des vieilles cafetières
Des pipes en terre
Des occasions
Y en a qui collectionnent
Les assiettes bleues
Y en a qui se passionnent
Pour le vin vieux
Tous ces gens cherchent sans arrêt
L´idéal qui les satisfait
Mais moi le seul truc qui me plaît
Voilà c´que c´est :
J´suis un monstre de perversité
J´suis l´contraire d´une soeur de charité
J´remplis des ma-a-lles
De coeurs de mâ-â-les
Je m´en réga-a-le
Avec avi-di-té!
J´suis l´tombeau des passions déchaînées
Ma seule joie, c´est d´voir les coeurs saigner
J´arrache les â-â-mes
Pour en faire des beignets
J´suis un monstre de perversité
Quand j´imagine un homme
Entre mes mains
Babylone ou Sodome
Ne sont plus rien!
J´le déshabille jusqu´aux doigts d´pied
Il ferme les yeux, prêt à s´pâmer...
Et j´lui balance
Un pot d´faïence
Plein d´eau glacée!
J´connais des p´tits masos
Des enfants d´choeur
Qui s´flanquent des coups d´ciseaux
Pour se faire peur!
Moi si un jour on m´condamnait
J´demand´rais une glace au geôlier
Pour voir ma bouille quand l´bourreau
M´décapit´rait!
Oui!
J´suis un monstre de perversité
Et pourtant, j´en tire pas vanité
Tueurs notoi-a-res
Tyrans d´Histoi-a-re
Bandits sans gloi-a-re
Peuvent se rha-bi-ller
Tout le jour, j´assassine sans répit
Et j´rédige mes aveux par écrit
J´gagne ma vie dans l´ro-man... po-li-cier
J´suis un monstre de perversité
Qu´on se l´dise!
Na!
Les scarabées
Y en a qui affectionnent
Les macchabées
Y a des gens qu´ont la passion
Des orthoptères, des ascensions
Des vieilles cafetières
Des pipes en terre
Des occasions
Y en a qui collectionnent
Les assiettes bleues
Y en a qui se passionnent
Pour le vin vieux
Tous ces gens cherchent sans arrêt
L´idéal qui les satisfait
Mais moi le seul truc qui me plaît
Voilà c´que c´est :
J´suis un monstre de perversité
J´suis l´contraire d´une soeur de charité
J´remplis des ma-a-lles
De coeurs de mâ-â-les
Je m´en réga-a-le
Avec avi-di-té!
J´suis l´tombeau des passions déchaînées
Ma seule joie, c´est d´voir les coeurs saigner
J´arrache les â-â-mes
Pour en faire des beignets
J´suis un monstre de perversité
Quand j´imagine un homme
Entre mes mains
Babylone ou Sodome
Ne sont plus rien!
J´le déshabille jusqu´aux doigts d´pied
Il ferme les yeux, prêt à s´pâmer...
Et j´lui balance
Un pot d´faïence
Plein d´eau glacée!
J´connais des p´tits masos
Des enfants d´choeur
Qui s´flanquent des coups d´ciseaux
Pour se faire peur!
Moi si un jour on m´condamnait
J´demand´rais une glace au geôlier
Pour voir ma bouille quand l´bourreau
M´décapit´rait!
Oui!
J´suis un monstre de perversité
Et pourtant, j´en tire pas vanité
Tueurs notoi-a-res
Tyrans d´Histoi-a-re
Bandits sans gloi-a-re
Peuvent se rha-bi-ller
Tout le jour, j´assassine sans répit
Et j´rédige mes aveux par écrit
J´gagne ma vie dans l´ro-man... po-li-cier
J´suis un monstre de perversité
Qu´on se l´dise!
Na!