Mamie métisse
par Véronique Pestel
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Tu aurais pu te croire jolie
Avec ta peau noire de jais
Mais tu nous disais, mamie,
Que tu étais "café au lait"
Tu aurais pu chanter le blues
Avec ta voix noire de peau
Mais tu préférais l´ tango, la java
Mais tu préférais l´ tango, ô Mama
Tu fumais comme un sapeur
Tu te couvrais de bijoux
Tu te vêtais de couleurs
Et mettais du rouge aux joues
Des grains de poudre de riz
Pour cacher ton grain de peau
Des grains de poudre aux yeux, mamie,
Tu en mettais toujours trop
{Refrain, x2}
Ma mamie métisse ô ma
Mamie d´ébène et d´ivoire
Dis-moi que tu es là
Que tu m´entends dans le noir
Ma mamie métisse ô ma
Mamie de peine et d´espoir
Ô ma reine de Saba
Tu chantes dans ma mémoire
Noir et Nègre sont des mots
Dont tu m´as transmis la peur
Quand un homme est noir de peau
Je dis qu´il est "de couleur"
Ce sont des grains de pudeur
Pour sabler le poids des mots
Chez ceux qui n´ont pas l´honneur, pas l´honneur
D´être vraiment blancs de peau, blancs de peau
Au début de cette histoire
Un grand champ de cacao
De coton, de café noir
Dans la banlieue de Rio
Qui me l´a mise en mémoire?
Pas toi, tu ne disais mot
De l´aïeul à la peau noire
De l´ancêtre noir de peau
{au Refrain, x2}
Avec ta peau noire de jais
Mais tu nous disais, mamie,
Que tu étais "café au lait"
Tu aurais pu chanter le blues
Avec ta voix noire de peau
Mais tu préférais l´ tango, la java
Mais tu préférais l´ tango, ô Mama
Tu fumais comme un sapeur
Tu te couvrais de bijoux
Tu te vêtais de couleurs
Et mettais du rouge aux joues
Des grains de poudre de riz
Pour cacher ton grain de peau
Des grains de poudre aux yeux, mamie,
Tu en mettais toujours trop
{Refrain, x2}
Ma mamie métisse ô ma
Mamie d´ébène et d´ivoire
Dis-moi que tu es là
Que tu m´entends dans le noir
Ma mamie métisse ô ma
Mamie de peine et d´espoir
Ô ma reine de Saba
Tu chantes dans ma mémoire
Noir et Nègre sont des mots
Dont tu m´as transmis la peur
Quand un homme est noir de peau
Je dis qu´il est "de couleur"
Ce sont des grains de pudeur
Pour sabler le poids des mots
Chez ceux qui n´ont pas l´honneur, pas l´honneur
D´être vraiment blancs de peau, blancs de peau
Au début de cette histoire
Un grand champ de cacao
De coton, de café noir
Dans la banlieue de Rio
Qui me l´a mise en mémoire?
Pas toi, tu ne disais mot
De l´aïeul à la peau noire
De l´ancêtre noir de peau
{au Refrain, x2}