Mendiant d'amour
par Fred Gouin
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Quand vous rencontrez par hasard en chemin
Un pauvre qui pleure et vers vous tend la main
Votre cœur saigne et s´apitoie.
Et toute bonté, avec joie
Vous lui faites la charité
Mais moi, que toujours vous trouvez sur vos pas,
Moi qui, comme lui, souffre et pleure tout bas
Pourquoi, pourquoi ne m´écoutez-vous pas?
Comme lui, humble, je mendie
Un regard de vous si jolie
Comme lui j´implore et supplie
Mais en vain, j´ignore pourquoi,
Ma peine à moi,
Mes longs tourments vous laissent sans émoi.
Faites-moi l´aumône, Madame,
D´un regard, que sa vive flamme
Vienne réchauffer en ce jour
Le pauvre mendiant d´amour
Dont vous avez torturé l´âme.
De votre pitié j´ai trouvé le chemin!
Vos yeux me sourient, vous me tendez la main,
Permettez qu´ainsi je la tienne
Un petit instant dans la mienne
Tout contre mon cœur palpitant
Mais pour que mes vœux enfin soient exaucés
Que mes chagrins, mes pleurs soient effacés
Serrer votre main, ce n´est pas assez!
Maintenant, est-ce une folie?
Maintenant ma lèvre mendie
De vos lèvres ô ma jolie!
Un baiser, oh! rien qu´un baiser
Pour apaiser
À tout jamais le mal par vous causé.
Faites-moi l´aumône suprême
D´un baiser, qu´un peu de vous-même
Vienne raviver en ce jour
Le pauvre mendiant d´amour
Qui désespérément vous aime.
Un pauvre qui pleure et vers vous tend la main
Votre cœur saigne et s´apitoie.
Et toute bonté, avec joie
Vous lui faites la charité
Mais moi, que toujours vous trouvez sur vos pas,
Moi qui, comme lui, souffre et pleure tout bas
Pourquoi, pourquoi ne m´écoutez-vous pas?
Comme lui, humble, je mendie
Un regard de vous si jolie
Comme lui j´implore et supplie
Mais en vain, j´ignore pourquoi,
Ma peine à moi,
Mes longs tourments vous laissent sans émoi.
Faites-moi l´aumône, Madame,
D´un regard, que sa vive flamme
Vienne réchauffer en ce jour
Le pauvre mendiant d´amour
Dont vous avez torturé l´âme.
De votre pitié j´ai trouvé le chemin!
Vos yeux me sourient, vous me tendez la main,
Permettez qu´ainsi je la tienne
Un petit instant dans la mienne
Tout contre mon cœur palpitant
Mais pour que mes vœux enfin soient exaucés
Que mes chagrins, mes pleurs soient effacés
Serrer votre main, ce n´est pas assez!
Maintenant, est-ce une folie?
Maintenant ma lèvre mendie
De vos lèvres ô ma jolie!
Un baiser, oh! rien qu´un baiser
Pour apaiser
À tout jamais le mal par vous causé.
Faites-moi l´aumône suprême
D´un baiser, qu´un peu de vous-même
Vienne raviver en ce jour
Le pauvre mendiant d´amour
Qui désespérément vous aime.