J'suis dans la dèche
par Patrick Bruel
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Le ciel est bas, morne, insipide.
Et rien ne brille au firmament.
Sur le boulevard, d´un pas rapide,
Les gens passent indifférents.
Et moi, je vais la tête vide,
Tremblant de froid,
Les membres lourds,
Courbant le dos, le front livide;
Et mon cœur frappe
A grands coups sourds.
{Refrain}
J´suis dans la dèche.
Je n´en peux plus.
J´voudrais dormir.
J´ai même plus de crèche.
J´ai l’cœur tout vide,
Les mains toutes rêches
J´suis dans la dèche.
Je n´en peux plus.
J´ose pas rester dans les lumières :
Les gens me regardent d´un air curieux.
Et dans le brouillard, les réverbères
Rigolent de tous leurs petits yeux.
Faut l´habitude de la mistoufle.
Ça s’apprend pas comme ça,
D´un coup.
J´ai peur du bruit, du vent qui souffle.
J´ai peur des hommes.
J´ai peur de tout.
{Au refrain}
J´m´arrête un peu, les jambes lourdes.
Un homme approche.
Comme il fait noir,
J´ose tendre la main.
Ah, c’que je suis gourde :
Il m´prend pour une fille de trottoir.
Et dans la nuit, je pars maudite,
Sans savoir où mènent mes pas.
La rage au cœur, je vais plus vite.
Tiens, d’l´eau qui coule là, tout en bas.
Elle clapote,
Tout doux, tout doux.
Ça cogne là dans ma pauvre caboche :
Hop!
Dans la flotte!
Qu´est-ce que ça fout?
Et rien ne brille au firmament.
Sur le boulevard, d´un pas rapide,
Les gens passent indifférents.
Et moi, je vais la tête vide,
Tremblant de froid,
Les membres lourds,
Courbant le dos, le front livide;
Et mon cœur frappe
A grands coups sourds.
{Refrain}
J´suis dans la dèche.
Je n´en peux plus.
J´voudrais dormir.
J´ai même plus de crèche.
J´ai l’cœur tout vide,
Les mains toutes rêches
J´suis dans la dèche.
Je n´en peux plus.
J´ose pas rester dans les lumières :
Les gens me regardent d´un air curieux.
Et dans le brouillard, les réverbères
Rigolent de tous leurs petits yeux.
Faut l´habitude de la mistoufle.
Ça s’apprend pas comme ça,
D´un coup.
J´ai peur du bruit, du vent qui souffle.
J´ai peur des hommes.
J´ai peur de tout.
{Au refrain}
J´m´arrête un peu, les jambes lourdes.
Un homme approche.
Comme il fait noir,
J´ose tendre la main.
Ah, c’que je suis gourde :
Il m´prend pour une fille de trottoir.
Et dans la nuit, je pars maudite,
Sans savoir où mènent mes pas.
La rage au cœur, je vais plus vite.
Tiens, d’l´eau qui coule là, tout en bas.
Elle clapote,
Tout doux, tout doux.
Ça cogne là dans ma pauvre caboche :
Hop!
Dans la flotte!
Qu´est-ce que ça fout?